ÉDUCATION. Le Cégep de Drummondville accueillera un nouveau programme d’études intitulé Techniques d’inhalothérapie. Le député de Johnson, André Lamontagne, et le député de Drummond-Bois-Francs, Sébastien Schneeberger, en ont fait l’annonce vendredi, au nom de la ministre de l’Enseignement supérieur, Danielle McCann.
Afin d’offrir ce nouveau programme, le Cégep de Drummondville recevra 913 050 $ du ministère de l’Enseignement supérieur. Il y aura une cohorte par année, composée de 30 étudiants.
«Il s’agit d’une excellente nouvelle pour les étudiantes et étudiants de Drummond!, s’exclame André Lamontagne. C’est toute notre communauté qui bénéficiera de l’arrivée de ce nouveau programme et de ses futurs étudiants et étudiantes.»
«Grâce à ce nouveau programme, nous pourrons former, ici à Drummondville, des professionnels en grande demande dans notre réseau de la santé», ajoute Sébastien Schneeberger.
Le directeur général du Cégep de Drummondville, Pierre Leblanc, se réjouit de cette nouvelle. «On est très content. À l’interne, il y a un travail important qui a été fait, dans le cadre de la demande d’autorisation. La direction des études a déployé beaucoup d’efforts pour produire un document parfait. Entre autres, on est allé chercher l’appui des cégeps de la région, comme ceux de Victoriaville, Trois-Rivières et Shawinigan.» Le CIUSSS de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec a aussi supporté le Cégep de Drummondville dans ses démarches.
L’entrée en vigueur de la technique est tributaire de la construction du nouveau pavillon. «Actuellement, on manque d’espace au collège. Si tout va bien avec l’agrandissement, on devrait être en mesure d’offrir le programme à partir de l’automne 2024», mentionne-t-il, en précisant qu’une partie du bâtiment existant sera réaménagé pour créer une «aile santé». L’objectif est de regrouper trois programmes soit ceux en inhalothérapie, soins infirmiers et pharmacie.
Le Cégep de Drummondville est en train d’évaluer la possibilité d’implanter une clinique-école. «Au moment où on se parle, c’est dans l’ordre des intentions, mais on regarde cette possibilité de façon très sérieuse. La clinique-école pourrait servir à la communauté et à nos étudiants. Ça pourrait être un lieu fantastique pour les stages», appuie M. Leblanc.
Mentionnons qu’un autre programme d’études est dans la mire de l’institution collégiale. Il s’agit du programme de Techniques d’éducation spécialisée. «La demande d’autorisation devrait partir la semaine prochaine. Ça peut prendre un an avant d’avoir une réponse», termine-t-il.