PLEIN AIR. Les citoyens de Saint-Germain-de-Grantham pourront bénéficier davantage de sentiers boisés dans les prochaines années.
Un échange de terrain entre la Municipalité et un promoteur immobilier est à l’origine de ce projet.
«Ça fait longtemps qu’on travaille sur ce projet de sentiers, mais à partir de maintenant, on pourra aller de l’avant. En fait, le promoteur du Domaine Laliberté possédait un terrain en zone blanche, mais avec des milieux humides. Le terrain juxtaposé appartient à la Municipalité et on voulait le garder pour faire des sentiers. Mais étant donné qu’il y a présence de milieux humides sur l’autre terrain, le promoteur et nous sommes engagés à faire l’échange et procéder à un bail emphytéotique. La MRC de Drummond a également approuvé cette entente à la dernière séance, car ça respecte le schéma d’aménagement», explique Nathacha Tessier, mairesse de Saint-Germain, précisant que les terrains en question sont situés au bout de la rue Savignac.
«Il reste un terrain entre les deux, ce qui nous permettra de développer notre projet de sentiers», ajoute-t-elle.
D’une distance d’environ 4 ou 5 kilomètres, les sentiers seront destinés autant à la marche, à la raquette qu’au ski, souhaitent les élus. Des points d’observation et aires de repos sont également projetés.
«On veut maximiser et bien exploiter le terrain tout en respectant bien sûr les lois relatives aux milieux humides et à la végétalisation», souligne Mme Tessier.
Les sentiers pourraient se rendre jusqu’au 8e rang.
«Il y a certains propriétaires de terrains sur le 8e rang qui sont d’accord à faire des baux avec nous pour aménager les sentiers jusque-là, et ce, parce qu’ils ont à cœur la santé des gens et que leurs terrains ne peuvent pas être développés en raison de milieux humides également», fait savoir la mairesse.
Un organisme à but non lucratif sera bientôt mis sur pied spécialement pour ce projet.
«On va pouvoir s’occuper correctement de tout ce projet et bien faire le montage financier pour aller chercher les subventions requises. Ça fait longtemps que les gens nous le demandent, car le boisé actuel est super beau, mais petit.»
Nathacha Tessier ne peut néanmoins indiquer sur quel horizon de temps les sentiers seront accessibles.
«Est-ce qu’on sera capable de réaliser ça d’ici quatre ans ou il faudra y aller un kilomètre à la fois? Je ne le sais pas encore», conclut-elle.