JUSTICE. Dominic Ducharme, accusé d’avoir possédé, manipulé et déchargé négligemment des armes à feu prohibées ou à utilisation restreinte, sans détenir les autorisations requises, restera en prison le temps des procédures judiciaires.
Le Drummondvillois qui a été hospitalisé à la suite de son arrestation, le 19 mars dernier, avait pris la direction de l’établissement carcéral de Sorel où il est toujours détenu. Mercredi, il a subi mercredi son enquête sur remise en liberté, qui a duré plus de trois heures, au palais de justice de Drummondville.
Le communiqué de la Sûreté du Québec (SQ) indiquait alors avoir saisi neuf armes automatiques, cinq mitraillettes, quatre fusils, dont deux semi-automatiques, deux carabines, dont une semi-automatique, des munitions et des chargeurs.
La procureure de la Couronne, Me Vicky Smith, qui s’opposait à la libération de Dominic Ducharme et son avocat, Me Jasmin Laperle, ont transmis de nouveaux éléments de preuve, dont il est interdit de publier le contenu.
Après avoir entendu les parties, le juge Paul Dunnigan a décidé que l’accusé resterait derrière les barreaux le temps des procédures judiciaires.
Selon lui, le fléau des armes à feu est devenu trop préoccupant au Québec. Il n’y a pas un jour qui passe en ce printemps 2022 sans que l’actualité nous rappelle cette problématique. Le juge Dunnigan estime qu’en remettant en liberté un accusé impliqué dans de telles perquisitions d’armes, même s’il est présumé innocent, il risquait de miner la confiance du public envers le système judiciaire ou compromettre son sentiment de sécurité.
«La détention de Ducharme est ordonnée», a déclaré le juge qui a remis le dossier au 13 mai prochain.