ARBRES. Une vingtaine d’arbres devront être abattus dans les prochains jours dans le parc Extéria en raison de signes importants d’infestation de l’agrile du frêne.
Jusqu’à ce jour, l’organisation du parc Extéria (anciennement Parc aventure Drummond) avait réussi à endiguer l’invasion en intervenant ponctuellement sur les arbres infectés. Toutefois, au cours de l’hiver, les signes se sont multipliés (présence de branches mortes dans le haut des frênes, déformation de l’écorce et fentes verticales) comme quoi l’infestation avait gagné l’ensemble du parc. La dégradation avancée de plusieurs arbres nécessite donc une intervention d’urgence.
«Dans l’optique de conserver un parc sécuritaire et suivant les recommandations de notre ingénieur forestier et expert en élagage, il a été convenu d’abattre dans les meilleurs délais un peu plus d’une vingtaine d’arbres. Les arbres touchés par l’agrile sont répartis un peu partout dans le parc», se désole Étienne Hamel, directeur général de Réseaux plein air Drummond et du parc Extéria, indiquant que la coupe se réalisera la semaine prochaine.
Certains arbres infectés composent des modules situés au parc d’hébertisme.
«Deux jeux sont affectés. Ils feront l’objet d’une surveillance tout l’été. Nous n’avons cependant pas d’inquiétude au niveau structurel. Ils seront néanmoins abattus à la fin de la saison», souligne M. Hamel.
Intervention et valorisation
Malgré cette désolante situation, l’organisation du parc Extéria assure qu’elle fera preuve de «créativité et valorisation le plus possible» avec le bois abattu, soit en le réutilisant pour fabriquer des tables ou des bancs ou encore des œuvres d’art.
«À cet effet, nous sommes à la recherche de partenaires intéressés à travailler ce projet avec nous», laisse-t-il savoir.
«De plus, nous nous engageons à favoriser une régénération rapide du site en plantant deux nouveaux arbres pour chaque frêne coupé», ajoute le directeur général.
L’agrile du frêne est un parasite qui cause d’énormes dommages et peut tuer un arbre mature en aussi peu de temps que trois ans. Présent sur le territoire nord-américain depuis 1998, l’insecte a été repéré pour la première fois dans la région drummondvilloise et au parc Extéria en 2017.
Avec la collaboration de Lise Tremblay