TRANSPORT. Saint-Lucien doit obtenir l’autorisation de la Commission de protection du territoire agricole (CPTAQ) pour pouvoir aller de l’avant avec la municipalisation des chemins privés du Domaines des Bouleaux.
Cette démarche est nécessaire pour l’acquisition d’un terrain zoné agricole qui sera requis pour mettre aux normes l’une des rues.
«J’ai bon espoir qu’on recevra le OK bientôt. Nous avons de bonnes relations avec les députés», affirme Michael Bernier, directeur général de Saint-Lucien.
Une fois l’autorisation reçue, la Municipalité rencontrera les citoyens pour une mise à jour du dossier.
«Les coûts du projet ont évidemment changé avec le temps. On ne peut pas aller de l’avant sans avoir consulté les citoyens. S’ils sont tous d’accord, le processus s’enclenchera», souligne M. Bernier.
Il s’agit d’un chantier de l’ordre de 800 000 $ approximativement, d’après les appels d’offres reçus. Les citoyens paieront 75 % de la facture; la Municipalité assumera la balance.
L’objectif est de débuter les travaux d’ici la fin de l’année.
«Ça avance quand même bien, mais c’est un dossier assez complexe, car il y a des choses qui auraient dû être faites qui n’ont pas été faites, comme la demande à la CPTAQ. On prend donc la balle au bond. Le conseil municipal est très impliqué dans ce dossier. Le but est de régler la situation le plus rapidement possible.
Si nous ne parvenons pas à municipaliser cette année, la priorité c’est de faire l’acquisition des rues, dont la rue Thierry pour qu’on puisse faire les interventions requises, car il y a des problèmes d’égouttement d’eau responsables de la détérioration du chemin», précise le directeur général.
À l’automne dernier, peu avant les élections municipales, la propriétaire a consenti à céder les rues et les citoyens ont en majorité donné leur accord au projet. Il ne reste qu’à notarier cette transaction.
Rappelons qu’en 2019, Saint-Lucien, avec l’accord de la propriétaire de la route et des citoyens, a adopté le règlement 2019-102 stipulant que la Municipalité est désignée à l’entretien d’hiver et d’été du chemin. L’épandage d’abat poussière y est inclus. Mais au printemps 2021, la propriétaire de la rue et la Municipalité se lançaient la balle parce qu’ils ne s’entendaient pas sur les termes «entretien» et «réparation», pendant que les citoyens se sentaient pris en otage face à une rue devenue impraticable.
Au terme de la municipalisation des chemins du Domaine des Bouleaux, les élus s’attaqueront à un autre secteur.
«Nous avons une belle liste de rues. Nous irons par priorité, mais je ne veux pas m’avancer à ce stade-ci», conclut M. Bernier.