Le mécontentement des aînés se fait sentir

Le mécontentement des aînés se fait sentir
On reconnaît Louise Rajotte, directrice-intervenante de l’Association québécoise de défense des droits des personnes retraitées et préretraitées (AQDR) Centre-du-Québec ; Martin Champoux, député de Drummond ; Réjean Frenette, président de l’AQDR, ainsi que Jacqueline René, administratrice du conseil d’administration de l’AQDR.

POLITIQUE. Le député de Drummond, Martin Champoux, a accueilli lundi dernier sa collègue Andréanne Larouche, députée de Shefford et porte-parole du Bloc québécois pour les Aînés, à l’occasion d’une rencontre avec les aînés membres de l’Association québécoise de défense des droits des personnes retraitées et préretraitées (AQDR) Centre-du-Québec.

Environ 40 aînés ont pris part à ce café-rencontre, dont Réjean Frenette, président de l’AQDR, Louise Rajotte, directrice-intervenante, ainsi que Jacqueline René, administratrice du conseil d’administration de l’AQDR. Les positions du Bloc afin d’améliorer la situation financière des aînés et des discussions sur les réalités vécues par les personnes âgées ont été au cœur des échanges.

«La déception et le mécontentement des aînés sont généralisés, et avec raison. Dans la circonscription de Drummond, tout comme dans celle de Shefford, les aînés se sentent abandonnés par le gouvernement Trudeau. Le budget récemment présenté n’accorde ni les transferts en santé demandés par Québec et les autres provinces ni une augmentation de la pension de la Sécurité de la vieillesse pour tous les aînés. Encore une fois, le fédéral n’en fait qu’à sa tête. Il ne fait rien pour améliorer de manière permanente la réalité financière des aînés», soutient Andréanne Larouche.

«L’inflation actuelle, qui a atteint un sommet en trente ans, influence le coût de la vie et fragilise le pouvoir d’achat de tous les aînés, sans exception. Ces gens-là travaillent toute leur vie et au moment où ils devraient profiter d’une retraite bien méritée, voilà que le gouvernement, par sa négligence, les placent dans une situation de précarité financière. C’est immoral et inacceptable», fait valoir Martin Champoux.

«Il est primordial de rappeler au gouvernement libéral qu’il y a urgence d’agir. Contrairement à ce qu’il semble croire, les difficultés financières n’attendent pas 75 ans. C’est pourquoi j’invite les personnes qui ne l’auraient pas encore fait à signer la pétition que je marraine pour que le gouvernement hausse la pension de la Sécurité de la vieillesse dès 65 ans », conclut la porte-parole pour les Aînés.

La pétition est accessible en ligne jusqu’au 2 juin. Il est également possible de demander une version papier de la pétition en communiquant avec le bureau de circonscription. (LT)

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