TRIBUNE LIBRE. En mars, j’ai assisté à la présentation du rapport annuel de l’OBNL Maison Francine Leroux; comme moi, les personnes présentes avaient hâte à ce dépôt question d’évaluer la pertinence de l’organisme dans la municipalité de Saint-Lucien d’autant plus que des citoyens en avaient fustigé la construction mettant en doute son utilité, les services qu’elle annonçait et surtout l’argent que la municipalité y investissait.
Avec grand plaisir, j’ai constaté que malgré la pandémie qui a retardé les activités et la location de la salle avec leurs incidences sur l’apport financier, les services offerts par cette Maison connaissent un vif succès auprès des usagers et de la population et, grâce aux personnes qui s’y investissent, son passif est presqu’inexistant (les subventions obtenues à ce jour s’élèvent à +/- 210,000 $ et on en attend d’autres; l’insuffisance des produits sur les charges est de 8070 $.)
Les gestionnaires ont démontré beaucoup de flexibilité et ont su s’adapter aux besoins exprimés par la population : cuisines collectives et communautaires, repas offerts à prix réduits, ouverture de la Maison à l’ensemble des personnes désirant apprendre à cuisiner de même qu’à celles qui n’ont pas le temps de cuisiner et s’alimentent mal, voilà à quoi devait servir cet organisme; d’autres services ont été ajoutés.
Finalement, toujours dans le but d’assurer la sécurité alimentaire des citoyens, la Maison Francine Leroux a accepté d’être responsable de la Guignolée, organisation qui permet de répondre aux demandes pour les paniers de Noël.
Je vous avoue que j’éprouve un réel contentement devant un tel bilan financier et d’activités! Pour moi, le défi était de taille.
À l’origine, l’objectif premier était que la municipalité s’occupe, avec l’aide de particuliers, de mettre à la disposition de ses citoyens un organisme qui leur permettrait de mieux se nourrir – à la limite d’apprendre à cuisiner des repas sains et a peu de frais -, de briser l’isolement, de contrer la pauvreté et dynamiser son périmètre urbain.
Grâce à une population, des producteurs et partenaires généreux et surtout à des bénévoles au très grand cœur, la population de Saint-Lucien et des autres municipalités disposent d’un endroit où, quoi qu’il arrive, on pourra aider à les nourrir.
Je tiens à féliciter ceux et celles qui ont cru à ce projet, ont permis de le réaliser et de le faire vivre; Madame Leroux et vos bénévoles, vous avez toute mon admiration. Chapeau !
Diane Bourgeois, ex-mairesse de Saint-Lucien.
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