TENNIS. C’est maintenant officiel. Annulé en 2021 en raison de la pandémie, le Challenger Banque Nationale de Drummondville sera de retour du 12 au 20 novembre prochain, au centre de tennis intérieur René-Verrier.
Plusieurs changements marqueront la septième édition de ce tournoi international tenu sous l’égide de Tennis Canada, qui a vu éclore plusieurs vedettes de l’ATP au fil des ans, dont le Québécois Félix Auger-Aliassime et l’Ontarien Denis Shapovalov. Alors que le Challenger se déroulait habituellement au cours des mois de février et de mars, la version 2022 du tournoi sera présentée en novembre, juste après celui de Calgary. Le tableau principal s’amorcera le 14 novembre.
«Nous croyons que ce changement de positionnement dans le calendrier de l’ATP nous sera favorable, car il nous permettra d’attirer des joueurs à fort potentiel, qui pourraient choisir de venir à Drummondville après être passés par le Challenger de Calgary. Par ailleurs, comme c’est l’entre-saison pour tout le monde, nous nous attendons à attirer davantage de spectateurs», de dire Alain Caillé, coprésident du comité organisateur de l’événement.
Comme par les années passées, Drummondville sera l’hôte d’un «Challenger 80», soit un tournoi de 80 points de l’ATP. La compétition accueillera 32 joueurs, dont trois qui bénéficieront d’un laissez-passer. Les bourses totaliseront 53 120 dollars américains.
Comme ce fut le cas en 2020, le tournoi se déroulera sous la présidence d’honneur d’Hélène Pelletier, ex-joueuse professionnelle et analyste au Réseau des sports (RDS).
«C’est une fierté pour nous de compter sur la présence de cette grande dame du tennis pour représenter le tournoi et nous aider à perpétuer sa mission, qui est d’offrir une vitrine au tennis de haut niveau au Québec», affirme Alain Caillé.
Dans un autre ordre d’idées, la coprésidence du tournoi fait l’objet d’un changement important en 2022. Après six années de leadership et de dévouement aux côtés de ses collègues Stéphan Hamel et Alain Caillé, Pierre Desrosiers passe le flambeau à Dominic Joly.
Ce dernier était déjà responsable de plusieurs dossiers d’importance au tournoi, dont la billetterie. Il était donc le candidat tout indiqué pour compléter le trio de coprésidents, d’autant plus qu’il est présent depuis l’an 1 de l’événement.
«L’apport de Pierre depuis les tout débuts du Challenger est indéniable et nous lui en sommes redevables. Il faisait partie du trio d’inconditionnels du tennis qui rêvaient de ce tournoi majeur chez nous et il a largement contribué à sa naissance et à son succès. Cela dit, l’arrivée de Dominic se vit aussi dans la foulée d’un virage relève que nous comptons entreprendre» indique Alain Caillé.
Stéphan Hamel souligne pour sa part que pour assurer la pérennité du tournoi et continuer d’innover d’année en année, il faut s’allier d’une relève solide. «La logistique du tournoi, les ventes, le marketing, les relations avec les joueurs et le déroulement des matchs sont autant de piliers de notre événement et nous devons d’ores et déjà penser à l’avenir et dénicher des bénévoles qui sauront superviser ces différents aspects du Challenger», explique-t-il.
Notons enfin que la vente de billets du Challenger se fera exclusivement en ligne, notamment par l’entremise du site web du tournoi.
Lors de sa dernière édition, en février 2020, le Challenger de Drummondville avait attiré plus de 6000 spectateurs. En finale, le Franco-Américain Maxime Cressy s’était imposé devant le Français Arthur Rinderknech. (JH)