Arrêté en possession de plusieurs armes à feu prohibées ou à utilisation restreinte

CAROLINE LEPAGE
Arrêté en possession de plusieurs armes à feu prohibées ou à utilisation restreinte
Le Palais de justice de Drummondville. (Photo : (Photo : archives L'Express))

JUSTICE. Dominic Ducharme a comparu de l’hôpital mardi parce qu’il est accusé d’avoir possédé, manipulé et déchargé négligemment des armes à feu prohibées ou à utilisation restreinte, sans détenir les autorisations requises.

L’homme de 45 ans est accusé d’avoir eu en sa possession et manipulé, le 19 mars 2022, deux revolvers de marque Smith & Wesson et ses munitions. Le premier était de calibre 38 SPL et l’autre était de modèle 19-5, calibre 357 MAG.

Le Drummondvillois aurait aussi porté une arme prohibée, soit une arme de poing chargée de marque Beretta, modèle 21 A, calibre 22 LR et ses munitions.

Dans tous les cas, M. Ducharme est accusé d’avoir manipulé ces armes de manière négligente ou sans prendre suffisamment de précautions pour la sécurité d’autrui. De plus, il n’était pas titulaire d’un permis et/ou de certificat d’enregistrement qui l’autorisait à détenir ces armes.

La procureure de la Couronne, Me Vicky Smith, analysait actuellement la preuve et devait porter d’autres accusations au dossier.

20 armes saisies

Selon le communiqué de la Sûreté du Québec, neuf armes automatiques, cinq mitraillettes, quatre fusils, dont deux semi-automatique, deux carabines, dont une semi-automatique, des munitions et des chargeurs ont été saisis.

Les perquisitions ont été effectuées par les policiers de l’Équipe intégrée de lutte au trafic d’armes (EILTA) Québec, composée de membres de la Sûreté du Québec et de membres du service de police de la Ville de Québec, en collaboration avec les membres de la Direction des enquêtes sur les crimes majeurs. Cette opération est menée en cohérence avec la stratégie provinciale CENTAURE.

Mardi, M. Ducharme était toujours hospitalisé et sa date de sortie restait encore indéterminée. Il a assisté à sa comparution par visioconférence. La juge Marie-Josée Ménard lui a expliqué que son enquête sur remise en liberté allait être reportée tant et aussi longtemps qu’il serait à l’hôpital.

«Je suis mêlé, mais c’est correct», a prononcé l’accusé.

Selon son avocat, Me Jasmin Laperle, il n’est pas question d’évaluer les aptitudes de M. Ducharme pour savoir s’il est apte à subir les procédures judiciaires.

La juge Ménard a fixé la prochaine comparution au vendredi 25 mars prochain à 11 h pour faire le point dans ce dossier.

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