SAINT-CYRILLE-DE-WENDOVER. Près d’un an après avoir dévoilé son projet de parc urbain, la Municipalité de Saint-Cyrille-de-Wendover n’a toujours pas lancé les appels d’offres. La hausse des coûts, les élections municipales de novembre et des départs au sein de l’administration expliquent ce retard.
Initialement, les appels d’offres devaient être lancés dans la deuxième moitié de 2021 pour être en mesure de réaliser les travaux cette année.
«Un peu de retard a été occasionné par les élections de novembre dernier, mais aussi par l’arrêt de travail de notre directrice générale (Lucie Roberge) depuis décembre et le départ de notre directeur des loisirs en début d’année. La directrice générale par intérim en poste (Lyne Rivard) a toutefois pris le taureau par les cornes et est très proactive dans le projet», fait savoir Sylvain Masson, conseiller du district 3 et représentant du comité des communications de Saint-Cyrille.
La pandémie a également eu des répercussions sur le projet, quant à la hausse des coûts de certains matériaux. S’il ne peut préciser pour le moment l’augmentation, M. Masson affirme néanmoins que le dossier «avance rondement» et que le budget alloué au parc sera ajusté à la nouvelle réalité.
«Nous considérons des moyens pour en réduire les impacts. Aucun autre projet ne sera reporté et nous ne couperons pas dans le parc non plus. Nous allons ajuster le budget du parc à la nouvelle réalité des coûts tout en nous assurant que les équipements qui y seront installés seront utilisés au maximum. Par exemple, nous voulons faire du parc un endroit de choix pour l’observation des oiseaux. Nous envisageons de mettre une végétation qui favorise une diversité d’oiseaux sans pour autant investir immédiatement dans des mangeoires pour l’instant. Si un intérêt de la population se fait sentir pour l’ornithologie, nous envisagerons alors dans un deuxième temps d’en installer. C’est dans ce sens que nous analysons le dossier et non pas en coupant sur la qualité des installations. Aussi, la bonne gestion des différentes phases du projet peut être une source d’économie de coûts», explique-t-il.
Au cours des prochains jours, les choix pour l’aménagement final et les types de modules seront faits et l’échéancier sera établi. Si tout va comme prévu, les premiers appels d’offres seront lancés dans quelques semaines.
«Nous sommes donc en mode accéléré pour prendre les dernières décisions afin de concrétiser ce projet le plus rapidement possible et éviter d’autres augmentations de coûts», soutient M. Masson.
À terme, le parc Guévremont deviendra un attrait important pour la municipalité, un milieu de vie pour toutes les générations.
«Il devrait inclure un sentier pédestre et des bancs, un espace dédié à la pétanque, deux surfaces de shuffleboard, un jeu d’échecs géant, des jeux d’eau, des modules pour jeunes enfants et adolescents, une trampoline géante, une gloriette de bonne grandeur avec de l’équipement audiovisuel pour la danse, le visionnement de films ou les rassemblements de toute sorte en plus des équipements existants, tel que les deux terrains de dek hockey, dont l’un sera rénové, un nouveau skatepark ainsi qu’un bâtiment de service», détaille le conseiller municipal.
Rappelons que la Municipalité bénéficie d’une aide financière substantielle. Le gouvernement du Canada investira 399 026 $ par l’entremise du volet Infrastructures communautaires, culturelles et récréatives du programme d’infrastructure Investir dans le Canada tandis que le gouvernement du Québec versera 399 026 $ grâce à son Programme d’aide financière aux infrastructures récréatives et sportives.