THÉÂTRE. La pièce de théâtre Le Dîner de cons débarque pour de bon à la Maison des arts de Drummondville, alors qu’une trentaine de dates sont au calendrier, du mois de juillet à août.
Le Dîner de cons, présenté en formule théâtre d’été, a été reporté à deux reprises à cause de la crise sanitaire. Toute l’équipe est fébrile à l’idée de monter sur la scène. «Quand on a eu le feu vert, on était tellement heureux. Tout le monde criait de joie. En deux ans, tous les acteurs auraient pu décrocher. Ils auraient pu restructurer leurs horaires, mais c’était une priorité pour eux. Pendant la pandémie, on a gardé contact en organisant des rencontres en vidéoconférence», soutient le metteur en scène André Robitaille.
Ce dernier a profité de l’occasion pour peaufiner la pièce de théâtre, question de présenter au public le meilleur produit qu’il soit. Les décors, la musique, les costumes : tout a été passé au peigne fin. «On a utilisé ce moment pour prendre un recul, ce qu’on n’a jamais le temps de faire. Les actrices et les acteurs étaient chacun chez eux à travailler leur texte. Ils sont arrivés en répétition avec beaucoup de maturité.»
La troupe a eu la chance de se réunir au cours des dernières semaines. La première lecture a pris l’allure de retrouvailles. L’ambiance était survoltée.
André Robitaille a sélectionné une brochette d’artistes qui se distinguent par leur expérience et leur professionnalisme, soit René Simard, Normand D’Amour, Laurent Paquin, Bernard Fortin, Gabrielle Fontaine et Pascale Montreuil. «Il faut s’attendre à rire beaucoup. C’est un spectacle très drôle. C’est écrit très serré. C’est un show qui a beaucoup de vécu. Il a été joué à Paris au moins des centaines de fois», fait-il savoir.
Le Dîner de cons est une pièce de théâtre qui a été écrite par Francis Veber. Chaque semaine, Pierre Brochant, joué par nul autre que Normand D’Amour, et ses amis organisent un dîner où chacun doit amener un con. Celui qui trouve le plus spectaculaire est déclaré vainqueur. Brochant jubile lorsqu’il déniche la perle rare, un con de classe mondiale, François Pignon (Laurent Paquin), un fonctionnaire au ministère des Finances et passionné de maquettes en allumettes. Ce qu’il ignore, c’est que Pignon est passé maître dans l’art de déclencher des catastrophes.
Cinq supplémentaires ont été ajoutées à Drummondville. Et 15 000 billets ont déjà été vendus, selon la Maison des arts. «On est prêt. Il nous manque seulement les spectateurs. Dans notre jargon, on dit que le public est le dernier personnage. Pour vrai, ça va rire. On imagine. On fantasme. On est au mois de mars et on a déjà hâte d’ouvrir les portes», souligne André Robitaille.
Rappelons que l’été dernier, la Maison des arts a accueilli deux pièces de théâtre produites par Monarque dans le cadre de la saison estivale, soit Des cailloux plein les poches et Le curieux destin d’Marcel. Dans le passé, la pièce Les Voisins a connu beaucoup de succès.