HOCKEY. Les temps sont durs chez les Huskies de Rouyn-Noranda, mais pas question de se laisser abattre pour le Drummondvillois Jérémie Minville et ses coéquipiers.
Depuis leur victoire convaincante de 5-1 sur les Voltigeurs, il y a deux semaines, les protégés de Brad Yetman ont encaissé cinq défaites en six parties. La formation témiscabitibienne a notamment subi des raclées de 8-1 face aux Olympiques de Gatineau et de 11-2 face au Titan d’Acadie-Bathurst.
«Depuis notre match à Drummondville, on a connu un petit passage à vide. Je pense qu’on ne joue pas toujours pendant 60 minutes. C’est vraiment ça qui nous tue. Contre Gatineau, c’était 2-1 après deux périodes, mais on a connu un relâchement en troisième. On doit travailler sur notre constance pour renverser cette tendance. On veut rebondir dès vendredi soir contre les Voltigeurs», a expliqué Jérémie Minville.
Auteurs de 36 points en 44 matchs jusqu’ici cette saison, les Huskies (16-24-1-3) s’accrochent au 15e rang du classement général dans la LHJMQ. Au cours des prochaines semaines, l’équipe luttera pour sa survie afin d’assurer sa place en séries éliminatoires.
«Chaque soir, on doit essayer de compétitionner plus fort que l’autre équipe, a lancé Jérémie Minville. Quand on est physique, qu’on travaille plus fort que nos adversaires et qu’on est premiers sur la rondelle, quand on dirige beaucoup de rondelles vers le filet et qu’on bloque des lancers, c’est là que l’on connaît du succès.»
À sa première saison dans la LHJMQ, l’attaquant de 17 ans a récolté neuf points, dont cinq buts, en 31 parties jusqu’ici.
«Ça va de mieux en mieux pour moi. Je continue de jouer mon style et j’obtiens plus de résultats. Les coachs me demandent de travailler fort, de compléter mes mises en échec et de bloquer des lancers. J’essaie aussi d’amener de l’offensive quand j’en ai la chance, mais je me concentre d’abord sur la défensive», a affirmé le combatif ailier de 5 pieds, 11 pouces et 171 livres.
De précieux moments
Alors que l’alignement des Huskies était décimé par la COVID-19 et les suspensions, Jérémie Minville a été promu au sein du premier trio de l’équipe pendant quelques rencontres.
«C’est un rôle différent. Je me retrouve face au premier trio de l’adversaire. Mais peu importe le trio sur lequel je suis, j’essaie de ne pas changer ma façon de jouer», a affirmé le numéro 27 des Huskies, qui avait percé la formation des Cantonniers de Magog lors de la saison annulée par la crise sanitaire.
Devant le filet, les Huskies misent sur l’un des portiers les plus expérimentés du circuit en Samuel Richard.
«Selon moi, c’est le meilleur gardien de la ligue. Quand Samuel est devant le filet, on est en confiance. On connaît tous son talent, mais il ne peut pas tout faire tout seul non plus. On doit l’aider, ce qu’on n’a pas fait dernièrement. On doit faire un meilleur travail devant lui», a souligné Jérémie Minville.
En offensive, le Biélorusse de 17 ans Daniil Bourash connaît une solide saison recrue. «C’est un marqueur naturel. Quand il tire vers le filet, la rondelle a de bonnes chances de rentrer. Chaque équipe a besoin de ce genre de joueur en attaque», a indiqué Jérémie Minville, qui a entrepris des études collégiales en sciences humaines.
Les Huskies seront de retour au Centre Marcel-Dionne ce vendredi soir, à compter de 19 h 30, pour y affronter les Voltigeurs (18-17-6-3). Pour l’ancien porte-couleurs de la structure des Cascades et du Canimex, chaque match à Drummondville revêt un caractère particulier.
«Les Voltigeurs, c’est l’équipe de mon enfance. C’est toujours spécial de jouer dans cet aréna-là. Rouyn-Noranda, c’est assez loin, alors c’est plus difficile pour ma famille et mes amis de venir me voir. Quand je viens jouer à Drummondville, j’essaie de profiter de ces moments-là au maximum», a conclu le frère jumeau d’Alexis Minville, qui évolue avec les Lauréats du Cégep de Saint-Hyacinthe.