ÉLECTIONS. Une seconde femme souhaite devenir candidate pour le Parti conservateur du Québec dans la circonscription de Drummond-Bois-Francs. Il s’agit de Myriam Cournoyer.
Étant mère d’un petit garçon de 5 ans, Myriam Cournoyer affirme avoir à cœur son avenir, par le fait même l’avenir de tous les enfants qui auront à vivre avec les décisions gouvernementales.
«Est-ce que la génération future sera condamnée à la pauvreté? Qu’en sera-t-il de la qualité de vie entre nos visites à l’hôpital? Et le climat social, n’est-il pas directement lié à une bonne santé physique aussi?» s’interroge-t-elle.
C’est en partie grâce à François Picard, avec qui elle a travaillé durant la campagne électorale de l’automne 2021, qu’elle a décidé de faire le saut en politique. Celui-ci lui avait alors dit : «Tu devrais te présenter aux prochaines élections, tu as de la drive, de la méthode, un  bon sens des affaires et une vision globale de ce qui se passe au Québec.»
Comme elle sent qu’il y a une vague de changement qui s’impose et qu’elle a des idées, Myriam Cournoyer s’est donc dit : «Je me lance, j’ai quelque chose à apporter».
Ayant habité à Toronto, en Colombie-Britannique et en Europe, alors qu’elle oeuvrait dans l’industrie du film, Mme Cournoyer a vécu la réalité de ces villes tant dans le domaine de la santé, de la bureaucratie, du logement que de l’industrie. Ce bagage de connaissances lui permet de comparer et évaluer les différences entre les modes de fonctionnement de ces villes et d’y voir des éléments positifs et efficaces qui possiblement pourraient être imités ou copiés de par leurs bons résultats.
Connaissant les défis que comporte le fait d’être travailleuse autonome dans sa propre compagnie de design et étant impliquée dans l’entreprise familiale, elle est à même de voir les difficultés et/ou améliorations qui pourraient y être apportées afin de faciliter un apport plus motivant et productif, autant de la part de l’employeur que de l’employé.
«Étant trésorière du Club Rotary de Drummondville, je suis en mesure aussi de contacter des membres et mettre à profit leurs expériences et expertises qu’ils pourraient me communiquer, ainsi que celles de plusieurs hommes d’affaires, dentistes, avocats, pharmaciens, planificateurs financiers et j’en passe. Je pense particulièrement à Nagui Habachi, directeur général à la retraite du CSSS Drummond qui m’a apporté un éclairage significatif sur les causes de certains échecs dans le domaine hospitalier au Québec et sur les solutions que nous pourrions concrètement apporter afin de le rendre meilleur, et cela, pandémie ou pas», estime-t-elle.
«Par surcroît, mon bénévolat auprès d’Anne Casabonne me permet également de rencontrer d’autres membres impliqués au sein du parti et ces rencontres hebdomadaires m’ont permis de constater leur implication et l’assurance de leur appui. Il faut être ensemble si on veut gagner!» soutient-elle.
Celle qui veut représenter les couleurs du PCQ dit être en accord avec le chef du parti, Éric Duhaime, notamment sur « sa façon d’apporter une ligne de conduite qui repose sur la responsabilité de chacun.»
«C’est à nous de faire du Québec un endroit riche en possibilités et où vivront des personnes libres de choisir», affirme-t-elle.
«Mme Luce Daneault, candidate dans Johnson, m’a témoigné son appui également. Elle pousse son engagement à travailler avec les autres membres du parti, peu importe qui sera en poste. Tout comme moi, elle travaille pour la cause et pour le programme du Parti conservateur du Québec.»
Rappelons que Kim Beaudoin veut également se porter candidate pour ce même parti dans Drummond-Bois-Francs. Les membres pourront s’exprimer lors de l’investiture qui se tiendra le 16 avril prochain à Drummondville.
L’élection générale du Québec se tiendra le 3 octobre prochain. (CGM)