ÉDUCATION. La Maison GARAF, située sur le boulevard Saint-Joseph dans le secteur Saint-Nicéphore, entrevoit mettre sur les rails une deuxième phase de développement qui lui permettrait de déployer 35 projets dans les écoles primaires et secondaires de la région.
La Maison du Groupe d’aide pour la recherche et l’aménagement de la faune – communément appelée GARAF – constitue un centre d’expérimentation et d’apprentissage pour les élèves du Centre de services scolaire des Chênes. Elle comprend 12 pièces lesquelles ont été converties en laboratoires multifonctionnels à son ouverture à la fin de l’année 2020.
Pour l’aider à aller plus loin avec ce projet, la caisse Desjardins de Drummondville, par l’entremise du Fond du grand mouvement Desjardins, a choisi d’y investir 345 000 $.
La phase 2 prévoit notamment l’écoconstruction des infrastructures extérieures et intérieures, ce qui permettra à la Maison GARAF d’accueillir plus d’un groupe d’élèves à la fois.
«En partenariat avec Waste Management, Un à un Architecte, EAU agriculture urbaine et Eskair Aménagement, l’investissement permettra l’aménagement d’un grand pavillon de jardin, d’un amphithéâtre naturel, de stations d’apprentissage et d’une unité aquaponique. Un projet ambitieux de murs végétaux pourra également être déployé. Ceux-ci seront installés gratuitement dans certaines classes du primaire et du secondaire», peut-on lire dans un communiqué de presse transmis ce mercredi.
Terreau fertile
Le volet 2 prévoit aussi un accès virtuel à la Maison GARAF. Ainsi, six laboratoires multifonctionnels seront équipés pour être à la fois des studios de tournage et des centres de webdiffusion.
«La Maison GARAF sera plus que jamais un terreau fertile pour l’innovation environnementale et pédagogique. La production de capsules et le support en ligne de 35 projets contribueront à augmenter la capacité de transfert de la démarche innovatrice du GARAF», ajoute-t-on.
Pour être en mesure de réaliser l’ensemble de ces projets inclus dans la phase 2, les responsables du GARAF se disent toujours à la recherche d’investisseurs et d’espace, d’autant plus qu’ils indiquent avoir essuyé un refus du ministère de l’Agriculture pour le financement du volet agroenvironnement.
«Nous espérons que des entreprises de la région et le ministère de l’Éducation s’ajouteront à nos partenaires afin d’offrir les services à un plus grand nombre de jeunes ainsi qu’à l’ensemble de la collectivité», termine le coordonnateur du projet, Pablo Desfossés.