FAMILLE. Drummondville aura 223 nouvelles places subventionnées en services de garde éducatifs à l’enfance d’ici 2025.
Concrètement, les Centres de la petite enfance La Maison de Bécassine et Les Petits Lutins de Drummondville construiront chacun une nouvelle installation, respectivement de 55 places dont 5 pour poupons et de 80 places dont 20 pour poupons.
Le CPE Plumeau-Soleil, la garderie Les Petits Rayons d’art et le CPE Grand-Mère Douceur verront leur capacité être augmentée. Sur les 223 nouvelles places, 70 places seront réservées aux poupons.
Cette annonce s’inscrit dans le Grand chantier pour les familles. Le ministre de la Famille, Mathieu Lacombe, a annoncé l’octroi de 13 974 places pour l’ensemble du Québec.
«Notre Ville était en déficit criant de places subventionnées. L’annonce d’aujourd’hui est une excellente nouvelle pour les familles de Drummondville qui pourront bientôt profiter de ces nouvelles places dans nos services de garde éducatifs à l’enfance. La situation des parents de jeunes enfants n’est pas évidente en ce moment, et chaque geste posé pour résorber le problème de manque de places doit être souligné», souligne le député de Johnson et ministre responsable de la région du Centre-du-Québec, André Lamontagne.
«Je suis très heureux que notre gouvernement remplisse une promesse si importante et livre la marchandise pour les familles du Québec et de Drummond-Bois-Francs. Cette annonce démontre que l’action que nous menons donne des résultats concrets sur le terrain, pour le quotidien de nos concitoyens en faisant en sorte que chaque enfant puisse se développer dans des services de garde éducatifs à l’enfance de qualité», indique pour sa part le député de Drummond–Bois-Francs, Sébastien Schneeberger.
Huit endroits identifiés
Pour accélérer l’implantation de nouvelles installations de services de garde sur son territoire, la Ville de Drummondville a identifié huit emplacements prêts à accueillir de nouveaux projets.
«Avec nos services, on a travaillé à identifier des terrains municipaux, entre autres des parcs, où on pourrait faire éventuellement l’implantation de CPE sur ceux-ci. L’objectif, c’est de faire en sorte que les nouvelles demandes de places puissent trouver des terrains rapidement pour faire en sorte que les garderies arrivent sur le territoire le plus rapidement possible. C’est vraiment une priorité pour permettre aux familles de pouvoir retourner sur le marché du travail», indique la mairesse de Drummondville, Stéphanie Lacoste.
Si des parcs municipaux moins utilisés ont été identifiés à travers la ville, la mairesse souhaite que les nouveaux quartiers prévoient déjà un lieu pour accueillir des services de garde. «Ce que je veux, c’est que dans la réflexion des nouveaux quartiers, ça devienne une évidence, comme on fait avec le Centre de services scolaire des Chênes quand on implante de nouvelles écoles», mentionne-t-elle.
Quant à la création de garderies temporaires visant à combler un besoin immédiat en attendant qu’une infrastructure permanente puisse être déployée, la Ville se dit prête à offrir son aide au besoin. «S’il y a des garderies qui viennent cogner à notre porte, assurément qu’on va regarder ce qui peut être fait avec eux», assure Stéphanie Lacoste.
Selon le Chantier sur les services de garde réalisé l’an dernier, entre 500 et 600 places en garderie sont manquantes dans la MRC de Drummond.