MUNICIPAL. La Ville de Drummondville veut régler, une bonne fois pour toute, les problèmes d’infiltration d’eau au Complexe sportif Drummondville, à proximité des terrains de tennis. La problématique est connue depuis janvier 2014.
Au cours des dernières années, plusieurs correctifs ont été effectués, mais en vain. Afin de régler définitivement le problème, la Ville a lancé un appel d’offres pour des travaux correctifs d’étanchéisation de l’enveloppe. Elle souhaite obtenir un système de toiture étanche.
«La situation est suivie de près et il n’y a pas eu d’infiltration d’eau cette année», précise néanmoins Anne-Élisabeth Benjamin, conseillère en relations publiques au Service des communications de la Ville de Drummondville.
Les travaux doivent être réalisés cet été. «La Ville va collaborer avec le Drummondville Olympique pour que les travaux s’effectuent lors de la saison estivale, lorsque les joueurs pratiqueront à l’extérieur. La Ville souhaite que les terrains soient de nouveau ouverts à l’automne de cette année», indique-t-elle.
Rappelons qu’en 2010, l’ancien Pavillon thématique du Village québécois d’antan a été agrandi du tiers de sa superficie pour atteindre 114 300 pieds carrés, comprenant l’ajout de cinq terrains de tennis intérieurs et une piscine intérieure semi-olympique. L’enveloppe extérieure du bâtiment de la rue Montplaisir a été refaite en marge de ces travaux.
«La problématique actuelle touche uniquement l’ajout au bâtiment principal construit en 2011, affirme la conseillère en relations publiques. Toute la portion des terrains de tennis est concernée, mais il n’y a aucun inconvénient pour les usagers.»
On ignore pour l’instant à combien s’élèveront les coûts.
En 2016, Drummondville a intenté un recours en lien avec les problèmes d’infiltration d’eau au Complexe sportif Drummondville. La Ville et les intervenants visés ont réussi à s’entendre. «Des montants ont été versés à la Ville dans le cadre d’un règlement hors cour impliquant plusieurs parties en 2019», mentionne Anne-Élisabeth Benjamin.
Le montant de la requête n’avait pas été dévoilé à l’époque.