ENVIRONNEMENT. La Ville de Drummondville a réduit de 5,5 % les émissions de gaz à effet de serre (GES) liées à ses activités entre 2009 et 2020.
Dans un plan d’action élaboré en 2015, la Ville s’est donné comme objectif de réduire de 5 % les émissions de GES provenant seulement des activités municipales, et ce, d’ici 2020. L’appareil municipal s’est basé sur un portrait réalisé en 2009 dans le cadre du programme gouvernemental climat municipalités pour effectuer les comparatifs.
En 2009, le secteur corporatif, c’est-à-dire les opérations municipales, se situait à 4 894,13 CO2. En 2020, il était à 4 616,50 CO2, soit une réduction de 277,63.
Des actions liées aux bâtiments municipaux, à l’éclairage public, au parc de véhicules, au transport en commun ainsi qu’au traitement des eaux et fosses septiques ont permis à la Ville de réduire ses émissions de GES.
«On a atteint la cible par nos activités. On a aussi fait le calcul des émissions de GES qui ont été réduites par l’optimisation de la gestion des matières résiduelles, comme l’implantation des matières organiques et de la collecte aux trois semaines. Il s’agit d’une réduction de 25,7 %», souligne Roger Leblanc, directeur du Service de l’environnement à la Ville de Drummondville.
Émissions globales
Le portrait réalisé en 2009 estimait les émissions globales de Drummondville à près 370 000 CO2, excluant les émissions des secteurs résidentiels, commerciaux et industriels.
Les émissions de GES du secteur collectif étaient estimées à environ 363 400 CO2. La principale source provenait du transport routier, à 96 %.
En 2015, dans son plan d’action, la Ville visait une réduction de 2 % ses émissions globales d’ici l’année 2020, excluant le transport routier collectif. Elle n’a toutefois pas été en mesure de le mesurer.
Un nouvel inventaire doit être réalisé en 2022, lequel inclura les émissions globales de Drummondville. La Ville ira en appel d’offres prochainement afin de mandater une firme externe.
«À partir de là, les élus devront déterminer les actions qu’ils veulent prioriser dans le prochain plan de réduction des émissions de GES. Par exemple, est-ce qu’on continue de travailler sur la performance de nos bâtiments municipaux, est-ce qu’on converti le transport en commun en électrique? Mais avant tout, il faut refaire l’inventaire», soutient Roger Leblanc.
La Ville souhaite élaborer un nouveau plan de réduction des émissions de GES en 2023. Les élus devront alors déterminer une nouvelle cible.
Parallèlement, Drummondville planche sur l’élaboration d’un plan d’adaptation aux changements climatiques. Il doit être présenté à la population cet été.