ADOPTION. En raison du nombre grandissant de cas de COVID-19, la Société protectrice des animaux de Drummond (SPAD) demande la collaboration de la population pour limiter les entrées d’animaux domestiques au refuge jusqu’au 17 janvier.
«Quand il y a une augmentation des hospitalisations, automatiquement, il y a une augmentation des animaux qui entrent au refuge», explique le directeur général Philippe Labonté.
Si un citoyen se fait hospitaliser, il peut faire garder son animal domestique à la SPAD. «On n’est pas un centre de pension. On est plus un hôpital pour animaux. On intervient s’il n’y a pas d’autres solutions.»
La SPAD demande aux propriétaires d’attendre quelques jours avant d’aller porter leur animal, car ils veulent s’assurer d’avoir assez d’espace pour accueillir ceux qui demandent une prise en charge d’urgence. «On a toujours offert ce genre de service, mais avec la pandémie, ça ajoute un stress additionnel», soutient Philippe Labonté.
Lorsqu’un animal fait son entrée au refuge, la SPAD doit suivre un protocole précis. Par exemple, le nouveau venu doit être isolé pendant une période minimale de 24 heures pour éviter tout risque de transmission. «Puisqu’on est un service essentiel, on prend beaucoup de précautions pour protéger notre personnel.»
La SPAD offre toujours un service d’adoption en procédant par prises de rendez-vous. «Peu importe la situation avec un animal, on demande aux gens de téléphoner avant», conseille Philippe Labonté.
Comme à l’habitude, les chiens abandonnés sont récupérés par l’organisme. Philippe Labonté insiste sur l’importance de faire la distinction entre un animal abandonné et errant. Règle générale, un animal abandonné est de nature craintive et il ne se laisse pas approcher par autrui. Il peut être en mauvais état de santé. Cet animal sera accueilli au refuge. L’animal errant est quant à lui en pleine forme. Souvent, c’est un animal qui se promène et qui reviendra naturellement à son domicile.
Dans tous les cas, la SPAD recommande aux propriétaires de chat et de chien de se procurer une licence, ce qui est d’ailleurs obligatoire dans la MRC de Drummond. «Pour les animaux errants, lorsque l’animal a une licence, c’est très facile pour nous d’appeler le propriétaire. Ça évite un séjour inutile au refuge. Ça permet aux gens de le retrouver rapidement», termine-t-il.