REVUE DE L’ANNÉE. Les années se suivent et se ressemblent à Lefebvre, du moins si l’on parle des principaux points de discussion. Tout comme en 2019 et 2020, c’est encore l’école Sainte-Jeanne-d’Arc qui a retenu l’attention, mais pas nécessairement pour les bonnes raisons.
«Nous avions appris en 2020 que le sol entourant l’école était contaminé. La municipalité avait investi une somme de 67 000 $ pour le décontaminer. Par la suite, d’autres résultats d’analyses nous ont appris que le sol sous l’école était également contaminé. En raison de ce problème, le Centre de services scolaires des Chênes ne pouvait donner suite à notre entente et faire l’acquisition de l’école. On est donc encore la seule municipalité au Québec à être propriétaire de son école.
Présentement, il en coûterait très cher pour procéder à la décontamination et on ne peut envisager une telle dépense, particulièrement en raison de l’âge avancé du bâtiment (on parle d’environ 70 ans). Qui plus est, selon les nouvelles exigences du ministère, l’école n’est pas assez grande. C’est vraiment un dossier très préoccupant. En fait, la solution idéale serait de démolir l’école existante et d’en construire une nouvelle, aux normes gouvernementales. C’est ce dossier qui va être soumis au ministère de l’Éducation pour 2022, dossier qui a déjà reçu un bon appui du ministre André Lamontagne. On espère vraiment que la situation sera réglée définitivement dans les prochains mois», mentionne le maire François Parenteau.
Toujours selon M. Parenteau qui vient d’amorcer un second mandat de quatre ans à la mairie, d’autres dossiers ont également été finalisés en 2021. Soulignons entre autres, au niveau de la voirie, les travaux de réfection de la Route O’Brien et de la Route Caya qui ont été complétés.
Une année plus positive
Pour 2022, le maire de Lefebvre et les membres du conseil municipal s’attendent à une année beaucoup plus positive.
«Comme je l’ai mentionné, après un premier revers en 2021, le dossier de l’école va être représenté au ministère de l’Éducation pour 2022. Nous espérons vraiment obtenir une réponse favorable dans cette importante démarche.
Nous aimerions aussi agrandir notre zone urbaine. Pour ce faire, nous devons nous adresser à la CPTAQ (Commission de protection du territoire agricole) pour dézoner certains terrains. Nous avons également mandaté un urbaniste pour monter le dossier.
Et comme à l’habitude, il y aura sûrement certains travaux de voirie qui seront faits de façon à garder nos chemins sécuritaires.»
100 ans d’histoire
2022 marquera également le 100e anniversaire de fondation de Lefebvre et les autorités municipales aimeraient bien souligner cet événement de belle manière.
«Des démarches et des pourparlers ont déjà été entrepris et nous aimerions compléter la formation de certains comités sous peu. Nous voulons inviter les citoyens à participer à la mise sur pied de quelques activités, dont la réalisation d’un livre souvenir portant sur les différentes générations qui ont fait grandir Lefebvre.
Parmi les autres activités soulignant le 100e, il y a sans aucun doute la possibilité d’organiser une fête extérieure, possiblement au début de l’été. Ce ne sont que des idées mais si les citoyens veulent s’engager, il n’y aura pas trop de restrictions. Après tout, 100 ans, ça se fête», conclut le maire François Parenteau. (JCB)
Les lecteurs sont priés de noter que cet article a été rédigé à la fin du mois de novembre, soit avant la flambée des cas de la COVID-19 enregistrée après le 15 décembre 2021.
