COVID-19. Il y a un an, quelque 250 Drummondvillois recevaient leur première dose de vaccin contre la COVID-19, dont Caroline Paris, infirmière-chef d’équipe au Centre d’hébergement Frédérick-Georges-Hériot, la première vaccinée.
C’est avec un sentiment de soulagement que Mme Paris avait reçu le vaccin Pfizer-BioNTech le 22 décembre.
«Le seul mot qui me vient en tête, c’est enfin. Depuis le mois de mars qu’on vit dans l’inquiétude et en étant dans le domaine de la santé, c’est vraiment difficile. Si le virus entre dans les unités, on sait qu’avec les mesures actuellement en place, ça va être quelqu’un de l’extérieur qui va l’avoir rentré et non un patient, car aucun ne peut sortir. Moi, personnellement, la dernière affaire que je voulais, c’était d’être l’agent vecteur du virus, en sachant que si ça entrait sur mon unité, j’aurais eu des pertes à assumer et je n’étais pas prête à vivre ça. C’est une des raisons pourquoi je suis ici aujourd’hui. J’avais très hâte de me faire vacciner pour pouvoir protéger les résidents, ma famille et moi-même», avait-elle exprimé
Ce premier vaccin à Drummondville survenait alors que le Québec enregistrait une hausse record de 2183 nouveaux cas en 24 heures.
La clinique de vaccination se situait au Centre communautaire Drummondville-Sud. Ce jour-là , l’équipe sur place a vacciné environ 245 travailleurs de la santé. Le lendemain, autant de doses ont été administrées. Le CIUSSS de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec disposait de 6000 doses, dont 1950 pour Drummondville. L’objectif était de vacciner 3000 personnes sur tout le territoire au cours des trois semaines suivantes.