ENVIRONNEMENT. Plus de 4000 arbres seront plantés un peu partout sur le territoire de Drummondville en 2022, conformément au plan d’action en foresterie urbaine de la Ville.
Ce plan d’action, qui découle de la politique de l’arbre adoptée en février 2020, vise à planter 20 000 arbres en cinq ans, contrairement à ce qu’il avait été mentionné au départ, lors du lancement du plan, soit la plantation de 800 arbres annuellement pendant 25 ans.
«Je constate qu’il y a eu imbroglio. L’objectif ultime de la politique est d’augmenter l’indice de canopée de 5 % sur 25 ans. Pour y parvenir, la plantation d’arbres est une mesure phare», précise Dominic Villeneuve, directeur du service des communications de la Ville de Drummondville.
En 2021, première année du plan d’action, l’objectif était de planter 500 arbres; 850 ont été mis en terre. Rappelons que le nombre était moindre afin de laisser le temps à la Ville de compléter la mise à jour de la carte des îlots de chaleur.
«La Ville est donc présentement en avance», souligne-t-il.
Pour les quatre prochaines années, pour atteindre la cible de 20 000, 4875 arbres devront être plantés.
«C’est pour cette raison que dans le budget, il est prévu « plus de 4000 arbres »», indique M. Villeneuve.
La Ville a réservé une somme de 175 000 $ dans son budget d’investissement de 2022 pour la plantation qui sera réalisée durant la prochaine année.
La construction ou la réfection de nouvelles rues, de pistes cyclables, d’édifices publics et de stationnements sont autant d’occasions pour la Ville de bonifier la quantité d’arbres.
Encore plus pour l’environnement
Par ailleurs, le Plan de conservation des milieux naturels 2021-2031 bénéficiera d’une somme de 75 000$ pour l’élaboration d’un plan d’action et la réalisation de certaines initiatives.
De plus, un investissement de 25 000 $ permettra à la Ville de retenir des services de professionnels en lien avec son Plan de réduction des gaz à effet de serre.
En outre, la Ville poursuivra en 2022 son Plan d’intervention contre l’agrile du frêne, en y consentant près de 100 000 $.
Enfin, un nouveau verger urbain sera également planté, cette fois au parc Jacques-Parizeau, dans une perspective d’autonomie alimentaire.