JUSTICE. L’enseignant à la retraite Marc Gignac qui fait face à sept chefs d’accusation pour des crimes sexuels à l’endroit de quatre mineures subira son procès les 10 et 11 janvier 2022 au palais de justice de Drummondville.
M. Gignac est accusé d’agression sexuelle, de contacts sexuels et d’incitation à des contacts sexuels auprès d’adolescentes, de 1992 à 1999, alors que le suspect était en situation d’autorité ou de confiance.
À cette époque, Marc Gignac était enseignant d’anglais de niveau secondaire, à Drummondville.
Son avocat, Me Renald Beaudry, a informé jeudi après-midi que M. Gignac entend plaider coupable à quatre chefs d’accusation, mais qu’il en contesterait trois autres. Le sexagénaire reconnaîtrait avoir commis des délits auprès de deux des quatre victimes ayant porté plainte.
D’ici la prochaine comparution, prévue le 16 décembre 2021 à 14 h, la procureure de la Couronne, Me Vicky Smith, prépare la liste des témoins ainsi que la liste des admissions qui devraient permettre d’accélérer les procédures judiciaires.
Une ordonnance de non-publication a été demandée afin de préserver l’identité des victimes qui étaient mineures au moment des faits reprochés.
Deux autres procès
La juge Marie-Josée Ménard a fixé les dates de deux autres procès pour deux accusés, soit Alain Boucher qui est accusé d’avoir notamment commis une agression sexuelle armée le 13 avril 2019 à Saint-Eugène. Le sexagénaire aurait également séquestré sa victime, lui aurait causé des voies de fait avec une arme et proféré des menaces de mort. Son procès aura lieu les 19, 20 et 21 septembre 2022 au palais de justice de Drummondville.
Pour sa part, William Deslandes, qui est accusé d’agression sexuelle, subira son procès les 27 et 28 septembre 2022. Les avocats, Me Roger Paquin et Me Magali Bernier, attendent toujours le retour d’une analyse d’expertise pour faire avancer le dossier.
Pornographie juvénile
Au total, près de 25 accusés ont comparu jeudi après-midi au palais de justice de Drummondville pour divers crimes sexuels. Plusieurs font face à des accusations en lien avec de la pornographie juvénile, comme Pierre Aziz et Jean-Nicolas Loiselle.
C’est le cas aussi du Drummondvillois Pierrot Fortin qui compte plaider non coupable aux accusations voulant qu’il ait accédé à de la pornographie juvénile, qu’il en ait possédé et rendu accessible du 4 août 2016 au 27 janvier 2021. Cette dernière date est celle où les policiers ont réalisé une perquisition à son domicile et saisi du matériel informatique compromettant pour analyse.