Un canapé, trois candidats, sept journalistes

Rédaction L'Express
Un canapé, trois candidats, sept journalistes
L’activité s’est déroulée le 21 octobre dernier au journal L’Express. (Photo : Ghyslain Bergeron)

Les trois questions du public

La question de Karen Lamothe

Karen Lamothe. (Photo Gracieuseté)

 

Comment comptez-vous rendre l’accès aux sports plus accessible pour les familles? Pour la session d’automne, j’ai inscrit mes enfants de 4 et 6 ans à deux sports et nous nous en sortons avec une facture de plus de 400 $ pour 4,5 heures de sport organisé. Nous avons la chance de pouvoir l’offrir à nos enfants, mais je ne crois pas que c’est le cas de toutes les familles à Drummondville. Comment, concrètement, allez-vous vous assurer de l’équité dans l’accès au sport à tous?

A. Carrier. «C’est toujours utilisateur payeur. C’est comme si tout le monde était sur un pied d’égalité. On n’a pas de distinctions entre les familles. Pour les familles défavorisées, on a un problème. Si on va chercher des sous, c’est facile de dire qu’on va injecter plus d’argent pour ces familles-là, mais oui on peut le faire. En allant chercher des sous par nos revenus, alors on va être capable d’aider ces gens-là.»

O. Bouattour. «Pour ceux qui ont des activités sportives, je proposerais des prix privilégiés pour les familles des nouveaux arrivants. Un prix spécial pour standardiser l’accès aux sports.»

S. Lacoste. «Au Drummondville Olympique, il est possible de se faire référer par des organismes du territoire pour avoir des ententes et être en mesure d’inscrire des enfants dont leur famille a des revenus moins élevés. Également, la Ville, en partenariat avec le Centre de services scolaire des Chênes et la Sûreté du Québec, a mis un budget en place et nos jeunes, qui ont besoin d’évacuer de l’énergie dans le sport, ont accès à une subvention pour les aider à faire des activités parascolaires à l’intérieur de nos écoles. Souvent, c’est facilitant, parce qu’il n’y a pas de transport à assurer.»

La question de Daniel Fortin

Daniel Fortin. (Photo Gracieuseté)

Comment fonctionnera le conseil municipal qui sera amené à collaborer avec une partie des candidats qui font partie d’une équipe homogène et ceux étant indépendants. Est-ce qu’on s’enligne pour quatre ans de chicane?

A. Carrier. «J’ai toujours été une personne honnête. J’ai toujours dit les choses comme elles sont. J’ai une équipe. Vous connaissez les candidats. Je les ai présentés un à un. En 2017, madame Lacoste a été appuyée publiquement par Catherine Lassonde, Yves Grondin et plusieurs membres du conseil en place. Ceux qui étaient élus par acclamation l’ont aidé dans sa campagne électorale. Donc, pourquoi ne pas dire les vraies affaires? Je pense qu’on est deux équipes. Il y a des candidats qui ont été approchés par madame Lacoste. Sur son site, c’est marqué « Équipe Lacoste ». Ceci étant dit, j’aime bien plus une équipe qui travaille ensemble qu’une équipe divisée. Alors, pourquoi ne pas aller avec des gens avec qui tu sais que tu vas bien t’entendre?»

S. Lacoste. «J’ai effectivement une équipe extraordinaire de bénévoles qui ont décidé de m’appuyer et de travailler avec moi pour faire en sorte que je sois la prochaine mairesse. Ce sont ces gens-là que j’appelle mon équipe. Est-ce que j’en connais parmi les candidats? J’ai déjà travaillé avec certains et il y en a même avec qui j’ai tissé des liens d’amitié au fil des années. Je ne m’en suis jamais cachée. Je connais à peu près tous les candidats qui se présentent. Et j’offre de travailler avec eux, d’aller chercher tous les points forts de chacun pour faire en sorte que notre conseil municipal soit le plus fort possible.»

O. Bouattour. «Au sein d’une équipe homogène, de la discussion jaillira la lumière. C’est extraordinaire! On peut travailler ensemble en toute transparence, en toute sagesse. Ce sont les conseillers et le maire qui vont prendre les décisions pour le bien-être des Drummondvillois. Nous, on est une source de cueillette de demandes des citoyens qu’on va transformer en réalité, en investissements et en projets concrets. En tant qu’équipe et en toute harmonie, on sera plus proches des citoyens.»

La question de Marc Lapierre

Marc Lapierre. (Photo Ghyslain Bergeron)

Drummondville a adopté en juin 2020 sa Politique de participation publique pour donner une voix à la population. Celle-ci définit un processus structuré pour assurer une plus grande participation du public. Vous engagez-vous à faire en sorte que la politique soit mise en œuvre et suivie rigoureusement par votre administration?

S. Lacoste. «On gagne toujours sur un projet lorsqu’on est plusieurs têtes à y penser. Le projet vient durable lorsqu’on est à l’écoute des préoccupations des gens, pour qui ce projet va être mis de l’avant. En allant chercher le point de vue et les suggestions des Drummondvillois, c’est une excellente façon de gouverner. »

A. Carrier. «Le projet est bon. Je suis d’avis que chacun des districts devrait avoir un budget participatif. Dans son ensemble, j’ai vu des déchirements parmi les douze conseillers, en se demandant : ‘’Je vais avoir quoi dans mon quartier?’’. Je pense que la somme qui sera allouée dans les années à venir devrait être divisée dans les 12 quartiers, c’est-à-dire avoir des réunions de quartier avec le conseil municipal.»

O. Bouattour. «La participation des citoyens du quartier est primordiale. Ils pourront faire leurs suggestions, leurs souhaits et leur vision pour une vie meilleure et plus équitable. Les décisions d’investissement émaneront des citoyens, selon leurs centres d’intérêt.»

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