ÉLECTIONS MUNICIPALES. En étant élu par acclamation, Robert Julien se réjouit d’entamer un second mandat à la mairie de Saint-Guillaume, afin de poursuivre les dossiers en cours. À ses yeux, la réfection de l’usine d’épuration des eaux usées est une priorité, tout comme la protection des bâtiments patrimoniaux.
Il y a quatre ans, Robert Julien a fait un retour sur la scène de la politique municipale. «C’est mon deuxième mandat, mais j’étais déjà en place dans les années 80. J’ai été conseiller et maire de Saint-Guillaume, dans ma jeune vingtaine. Je me suis toujours dit: ‘’soit tu t’impliques ou tu critiques’’. Par la suite, j’ai pris un certain nombre d’années avec les enfants et le travail. J’ai décidé de m’impliquer de nouveau. L’opportunité était là», souligne-t-il.
Natif de Saint-Guillaume, ce dernier a toujours eu le bien de la municipalité à cœur. Au fil des années, il s’est impliqué dans plusieurs organismes locaux. D’ailleurs, Robert Julien occupe toujours le poste de secrétaire financier des Chevaliers de Colomb. «J’ai tout le temps été proche, même si je travaille à 80 kilomètres de la maison depuis 44 ans, à Saint-Césaire», souligne celui qui est contremaître pour des travaux de drainage agricole et de cours d’eau.
Lors de son dernier mandat, Robert Julien a doté la municipalité d’un nouveau puits, pour assurer un meilleur approvisionnement en eau potable. «On voit qu’il y a des périodes où les recharges des nappes phréatiques sont plus basses, soutient-il. On a construit un puits supplémentaire. Il nous manque l’approbation du ministère de l’Environnement pour le joindre à nos puits existants.»
L’année passée, les luminaires de la municipalité ont été convertis à la lumière DEL. «C’est beaucoup moins énergivore», commente l’homme de 63 ans.
L’usine d’épuration
Pour son deuxième mandat, Robert Julien mise sur la continuité. Le dossier de l’usine d’épuration des eaux usées fait partie de ses priorités. «L’usine connaît certaines difficultés au niveau des rejets, c’est mauvais pour l’environnement. Il y a des mises à niveau à faire, pour correspondre aux nouvelles normes. L’usine a été faite dans les années 90.»
«On est en train de faire des démarches avec le ministère de l’Environnement. Ces démarches-là sont longues et ardues. Ce n’est pas arrivé encore à terme. Ce dossier me tient vraiment à cœur. Je veux voir l’aboutissement de ça», poursuit-il.
Le Guillaumien précise que le vieillissement de l’usine d’épuration porte un frein au développement de la municipalité, comme l’expansion de l’entreprise Agrilait.
En parallèle, il compte se porter à la défense du patrimoine bâti. «On a une centaine de bâtiments dans le répertoire avec un intérêt patrimonial. Il faut trouver des solutions pour inciter la rénovation et le maintien de ces joyaux. Le problème est toujours le même, c’est-à-dire le financement. Tout le monde est prêt à reconnaître l’importance, mais l’argent ne suit pas tout le temps.»
Rappelons que Robert Julien n’est pas le seul à Saint-Guillaume à être élu par acclamation. Parmi les conseillers, il y aura une lutte pour un siège, soit Mathieu Labrecque et Claude Lapolice dans le district quatre.