HOCKEY. On n’a jamais une deuxième chance de faire une bonne première impression, dit le dicton. Les joueuses du programme de hockey féminin du Cégep de Drummondville l’ont bien compris.
Disputant leur partie inaugurale dans le nouveau centre sportif Girardin, samedi, les Voltigeurs ont décroché la première victoire de leur histoire au sein de la division 2 du circuit collégial québécois. Devant des gradins bondés de spectateurs masqués, les hockeyeuses drummondvilloises sont venues à bout des Diablos du Cégep de Trois-Rivières par le pointage de 2-1.
Axé sur la défensive, le duel s’est joué en fin de troisième période, quand Maxim Collin a réussi son deuxième but du jour pendant un avantage numérique. Du revers, la talentueuse ailière droite de 18 ans a dirigé la rondelle derrière la gardienne Ann-Mary Loubert alors qu’il ne restait que 49 secondes à écouler au tableau indicateur. Quelques instants plus tôt, Rosalie Aubé avait été punie pour avoir accroché Rosalie Laroche.
«C’est vraiment spécial d’aller chercher cette première victoire, surtout ici, avec tous ces gens dans les estrades. L’ambiance était vraiment le fun», a lancé Maxim Collin à sa sortie de la patinoire.
«On est une équipe très rapide et on travaille très fort, a ajouté la jeune Drummondvilloise. Dans cette ligue, ça prend un deuxième effort pour gagner. Il faut s’assurer d’être les premières sur la rondelle.»
Formant un trio efficace avec Laurie-Ève Trottier et Camélia Bazinet, Maxim Collin a déployé sa vitesse et sa vision du jeu tout au long du match. «On a une belle chimie les trois ensemble. On se parle beaucoup sur la glace. On se repère facilement», a expliqué celle qui avait initialement été recrutée par les Lynx du Cégep Édouard-Montpetit, en division 1, après avoir évolué avec les Stars 55 de la Mauricie et du Centre-du-Québec.
Une équipe en progression
La semaine dernière, à ses débuts au sein du Réseau du sport étudiant du Québec (RSEQ), la troupe de l’entraîneur-chef Éric Langlois avait subi deux courtes défaites au domicile des Pionnières du Cégep de Rimouski.
«Cette semaine à l’entraînement, on a travaillé énormément sur notre système de jeu dans les trois zones. Aujourd’hui, on a vraiment mieux exécuté que la semaine dernière. On a moins paniqué avec la rondelle. On a vu une progression. C’est exactement ce qu’on veut voir chaque semaine», a exprimé Éric Langlois, qui est appuyé dans ses tâches par les ex-professionnels Kathy Desjardins, Alexandre Picard et Frédéric St-Denis.
«Je suis fier de toutes les filles, a ajouté l’homme de hockey. Tout le monde s’est présenté. Personne n’a triché. On a joué avec acharnement.»
Au premier vingt, Maxim Collin avait marqué le premier but des Voltigeurs au centre Girardin grâce à une habile feinte du revers. Les Diablos (0-1-1) ont créé l’égalité 1-1 en fin de deuxième période, quand Rosalie Boisvert a sauté sur un retour de lancer pendant une supériorité numérique.
«Maxim avait manqué plusieurs chances de marquer depuis le début de la saison. Aujourd’hui, elle a sorti très fort et elle a marqué deux gros buts. Elle est l’un de nos gros canons en attaque», a souligné Éric Langlois.
Devant le filet des Voltigeurs, la gardienne Maygan Lussier s’est dressée chaque fois que la situation l’exigeait. Ses coéquipières se sont précipitées vers elle lorsque la rencontre a pris fin.
«Maygan prend beaucoup d’espace devant son filet et elle se déplace rapidement. Une chance qu’elle était là aujourd’hui», a affirmé Maxim Collin.
«Notre gardienne nous a tenus dans le match, a ajouté Éric Langlois. Elle nous a donné une chance d’aller chercher cette victoire. Nos défenseures ont aussi bien joué devant elle.»
Les Voltigeurs (1-2-0) accueilleront les Pionnières (2-0-0), ce dimanche, dès 13 h.
«On a encore beaucoup de choses à travailler. On doit y aller un pas à la fois. On n’a pas beaucoup pratiqué. Ça fait un an et demi que les filles n’ont pas joué. Les systèmes de jeu ne sont pas encore à point à travers la ligue. Il y a beaucoup de choses à assimiler en même temps. Le tempo va monter à mesure que la saison va avancer», a conclu Éric Langlois.
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