HOCKEY. On peut sortir Jérome Verrier du hockey… mais on ne peut pas sortir le sport de l’homme.
À peine un an après avoir accroché ses patins, Jérome Verrier se joint au personnel d’entraîneurs du Canimex de la structure Drummond/Bois-Francs. Le Drummondvillois de 27 ans agit désormais comme adjoint derrière le banc de la formation des moins de 17 ans (ancien calibre midget espoir).
«J’avais encore le goût de m’impliquer dans le hockey. De me retrouver dans une chambre de hockey, je me suis rendu compte que ça me manquait plus que je pensais. Je voulais toutefois trouver une façon de bien allier mon travail dans le milieu des assurances et ma job de coach», a expliqué Jérome Verrier, qui a rapidement développé une complicité avec l’entraîneur-chef Michel Periard.
«Michel et moi, on voit les choses de la même façon. C’est important pour moi de partager les mêmes valeurs que les gens avec qui je travaille.»
Chez le Canimex, l’ex-attaquant des Voltigeurs et des Remparts souhaite partager sa vaste expérience avec les jeunes joueurs du programme.
«Je veux prendre le meilleur de chacun des coachs que j’ai eus durant ma carrière et qui ont fait de moi un meilleur joueur et une meilleure personne. Il y a des choses que j’ai apprises sur le tard, mais que j’aurais aimé savoir plus tôt dans mon cheminement», a dit l’ancien capitaine du programme de hockey de l’Université McGill, qui a aidé les Gothiques d’Amiens à remporter la coupe de France en 2020.
«Au fur et à mesure que la saison va avancer, je vais apprendre à les connaître en tant que jeunes hommes. Qu’est-ce qui les allume? Qu’est-ce qu’ils veulent venir chercher dans ce programme? Je veux les aider à atteindre ces buts-là.»
Du plaisir avant tout
Avant touche chose, Jérome Verrier souhaite avoir du plaisir sur la patinoire en compagnie de ses nouveaux protégés.
«Je garde en tête qu’ils sont à un âge où le hockey doit rester une passion et un jeu avant tout. Il ne faut pas rentrer trop dans le professionnalisme. Je veux voir la passion dans leurs yeux chaque fois qu’ils embarquent sur la glace.»
À l’âge de 15 ans, Jérome Verrier a lui-même porté les couleurs du Canimex. Un passage obligé d’une saison qui l’aura fait grandir tant comme hockeyeur que comme être humain.
«Ma véritable première chimie d’équipe, c’est dans le midget espoir que je l’ai développée. J’ai encore des amis pour la vie qui proviennent de ce programme», a souligné celui qui avait récolté 34 points, dont 19 buts, en 34 parties avec l’équipe de l’école Marie-Rivier lors de la saison 2009-2010.
Pour le moment, Jérome Verrier n’aspire toutefois pas à gravir les échelons dans le milieu du coaching.
«Ce n’est vraiment pas dans mes objectifs. Bien sûr, je veux saisir chaque occasion que j’ai de m’améliorer auprès de Michel, mais avant toute chose, je veux partager ma passion et mes connaissances avec les jeunes.»
«Cette expérience a du bon tant pour moi que pour les jeunes. Ça me permet de revenir à ma première passion, dans un environnement de hockey. Je pense que les jeunes en profitent aussi. Comme je suis un gars de la région, ils sont capables de s’identifier à mon parcours. C’est une situation gagnante pour tout le monde», a conclu le fils du président des Voltigeurs, Éric Verrier.
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