HOCKEY. Xavier Simoneau continue de se rapprocher de son rêve. L’ex-capitaine des Voltigeurs de Drummondville a donné ses premiers coups de patin dans l’uniforme des Canadiens de Montréal, jeudi.
Repêché en sixième ronde par l’équipe de son enfance, en juillet dernier, Simoneau est l’un des 27 espoirs en action au camp des recrues de l’organisation. L’événement se déroule au complexe Bell de Brossard.
«J’ai le même sourire que j’avais quand j’ai été repêché! Pour moi, avoir le chandail des Canadiens sur le dos, c’est un honneur et un rêve qui devient maintenant réalité. J’ai tellement regardé les Canadiens quand j’étais jeune. J’attendais cette opportunité depuis longtemps. J’apprécie pleinement mon moment ici», a commenté Simoneau lors d’une mêlée de presse virtuelle avec les médias.
Le nouvel attaquant des Islanders de Charlottetown s’est fixé comme objectif de décrocher son premier contrat professionnel. Il serait néanmoins ouvert à disputer une dernière saison dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ).
«Je suis un compétiteur. Je ne suis pas venu ici en touriste. Je suis venu pour laisser ma marque et mon nom. Je veux leur montrer qui est le vrai Xavier Simoneau. Ce sera ensuite à l’organisation de me diriger vers la bonne porte. Je vais respecter ce choix à 100 %. Je sais qu’ils vont prendre la meilleure décision pour mon futur», a expliqué le joueur de centre de 20 ans.
L’exemple de Gallagher et Harvey-Pinard
Aux portes du hockey professionnel, Xavier Simoneau n’entend pas changer le style de jeu qui lui a permis de récolter 245 points (79-166) en 233 matchs (séries éliminatoires incluses) au cours de ses quatre saisons dans l’uniforme des Voltigeurs.
«Les Canadiens m’ont repêché pour une raison. Ils ont sélectionné un joueur compétitif, qui va dans les coins de la patinoire et qui essaie de gagner toutes ses batailles à un contre un. Je veux être ce joueur-là. J’ai aussi un bon sens du hockey. Je ne suis pas un gros bonhomme, mais je prends l’exemple de Brendan Gallagher chez les Canadiens. Peu importe le rôle qu’on va m’attribuer chez les professionnels, je vais l’acheter et jouer avec fierté», a affirmé Simoneau, qui dit avoir amélioré son coup de patin cet été.
«Je ne suis pas parfait. Pour jouer le style que je joue, il faut beaucoup de cardio. Je dois aussi travailler sur ma rapidité. Tu ne peux jamais être trop rapide sur une patinoire. J’ai beaucoup travaillé sur cet aspect-là cet été.»
Simoneau s’inspire également de Rafaël Harvey-Pinard, un attaquant de 22 ans qui a fait ses débuts avec le Rocket de Laval la saison dernière. Les deux Québécois sont d’ailleurs des voisins de casiers pendant ce camp.
«En étant ici, je veux juste apprendre. Rafaël est un modèle pour moi. C’est déjà un professionnel. J’essaie d’être une éponge à côté de lui. Je suis ce qu’il fait. Ce gars-là travaille tellement fort sur la patinoire. Il est un peu le même genre de joueur que moi. Je sais que le Canadien adore les gars qui travaillent fort. Si Rafaël a décroché un contrat professionnel, j’y crois moi aussi», a conclu la fierté de Saint-André-Avellin.
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— Rocket de Laval (@RocketLaval) September 16, 2021
Trois autres anciens membres de l’organisation des Voltigeurs participent au camp des recrues des Canadiens. Il s’agit d’Isiah Campbell, Cédric Desruisseaux et William Trudeau. L’entraîneur des gardiens Marco Marciano est également présent sur la glace.
Sous la supervision du nouvel entraîneur-chef du Rocket, Jean-François Houle, les espoirs des Canadiens se mesureront aux jeunes talents des Sénateurs, samedi, à Ottawa, puis lundi, à Brossard. Le camp des recrues se conclura par une partie contre des joueurs universitaires, mardi, au complexe Bell. Certains espoirs seront ensuite invités à participer au camp d’entraînement officiel des Canadiens, à compter de mercredi.
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