ÉLECTION FÉDÉRALES. Un an et 11 mois. C’est le temps qu’aura duré le premier mandat de Martin Champoux comme député de la circonscription de Drummond. Maintenant de retour comme candidat pour le Bloc québécois, il a la conviction d’être la bonne personne pour servir le mieux les citoyens de la région.
Après un court mandat, Martin Champoux croit qu’il peut encore faire beaucoup de choses pour la circonscription qu’il brigue à la Chambre des communes. Il rappelle que le dernier mandat a été des plus atypiques «Il y a eu des crises dont on ne se rappelle pas dans ce mandat qui a commencé en 2019. On a commencé par une crise ferroviaire, un blocus, qui mettait en péril l’approvisionnement de denrées essentielles. Aussitôt après est arrivée la pandémie. On a travaillé d’arrache-pied pour aider les gens à traverser la crise. Au-delà de ça, c’est un travail qui n’est pas terminé. On a des projets qu’on veut faire et qu’on a entamés dans certains cas. J’ai envie d’être là pour longtemps. Je ne me suis pas présenté en politique pour faire juste un mandat. Je vais le faire aussi longtemps que les gens vont vouloir de moi», a lancé Martin Champoux.
Rappelons que Martin Champoux a été animateur à la radio et à la télévision pendant de nombreuses années avant d’effectuer le saut en politique. Se décrivant comme un amoureux de la vie et épicurien, le candidat bloquiste voue une passion pour la pêche et les moments qu’il y passe en bonne compagnie.
Poursuivre le travail
S’il devait obtenir un second mandat, M. Champoux entend poursuivre les actions qu’il a déjà amorcées. Il cite en exemple l’initiative Vague de bonheur pour les aînés qui a été une belle fierté pour son équipe le printemps dernier et qu’il souhaite reconduire. Également porte-parole du Bloc en matière de communications, Martin Champoux a été impliqué dans la décision qui a permis le transfert de fonds au gouvernement du Québec pour favoriser l’accès à l’internet haute vitesse dans les régions d’ici septembre 2022.
«Il reste beaucoup de choses qu’on veut faire. Localement, on veut aider les aînés à avoir leur juste part et à être traités équitablement. On va honorer cet engagement et on va s’y tenir tant et aussi longtemps que ce ne sera pas chose réglée. Il y a des dossiers qu’on a commencés avant la pandémie, qui avaient même été entamés par d’autres que moi avant que j’arrive comme député, notamment par la chambre de commerce, tel que le hub ferroviaire. Le train à grande fréquence qu’on souhaitait avoir à Drummondville qui s’est plutôt retrouvé sur la rive nord, à Trois-Rivières. Ça n’empêche pas que Drummondville a besoin d’un meilleur service de transport ferroviaire pour passagers. C’est un élément que je trouve important pour l’attractivité de la région», a ajouté M. Champoux.
Selon le candidat, l’amélioration du service de transport par train pourrait permettre à des gens qui n’habitent pas la région de venir travailler à Drummondville sans avoir à y déménager leur famille. Le député sortant mentionne que des discussions à ce sujet ont eu lieu avec différents partis impliqués au cours de son mandat. D’ailleurs, Martin Champoux réside hors de sa circonscription pour des raisons familiales. Il a cependant un pied-à-terre à Drummondville où se retrouve sa vie professionnelle et sociale.
D’autres projets lui tiennent aussi à cœur. Il cite la pénurie de main-d’œuvre, pour laquelle des actions rapides sont nécessaires, et l’achat local, d’abord forcé par la pandémie, mais qu’il veut également promouvoir à long terme.
Aux dernières élections fédérales, le 21 octobre 2019, le Bloc québécois, représenté par le candidat Martin Champoux, avait convaincu 44,8 % des électeurs de voter pour lui. Le parti avait terminé la soirée en première position, devant le Parti libéral du Canada. M. Champoux sollicite un deuxième mandat.