FESTIVAL. C’est ce jeudi que le 14e Festival de la poutine prendra son envol. Plus de deux ans après la conclusion de la 13e édition, le directeur général, Simon Proulx, se réjouit d’enfin pouvoir retrouver le public.
La pandémie a forcé l’annulation du festival en 2020, mais il a été possible d’organiser l’événement cette année dans des conditions hors de l’ordinaire
«On a hâte, c’est une retrouvaille. Ça fait du bien, c’est le fun! On a hâte de retrouver le public aussi. Ça ne sera pas pareil cette année, tout le monde le sait que ce sera une édition un peu spéciale. On est dans cette situation depuis bientôt deux ans. Ce qu’on sent, c’est que les gens sont contents qu’il se passe quelque chose. C’est aussi ce qu’on ressentait du public quand on lui parlait, que même dans un contexte qui n’est pas pareil, il y a un gros événement culturel», a commenté Simon Proulx.
Le montage du site a commencé lundi et déjà un bon sentiment règnait sur place. «C’est super le fun d’enfin faire un montage après deux ans. C’est sûr que ce n’est pas un retour à 100 %, mais, cette année, on opère dans les circonstances et on fait le plus gros festival qu’on peut faire. C’est cool quand même, c’est plaisant de retrouver la gang et d’être ensemble», a-t-il poursuivi.
Assistance limitée
En effet, afin de respecter les contraintes émises par la Santé publique, le nombre de spectateurs est limité à 1 800 personnes. Un espace de deux mètres carrés par personne est prévu et chaque bulle doit être séparée par une distance d’un mètre. «Le défi était de réussir à construire quelque chose qui se pouvait financièrement et sanitairement. Pour faire entrer 10 000 personnes, dans les règles actuelles, il faudrait qu’on ait un terrain grand comme les plaines d’Abraham», a indiqué M. Proulx.
La mise en place du passeport vaccinal, dès le 1er septembre, a été une nouvelle donnée qui s’est ajoutée pour l’organisation alors que le Festival de la poutine sera l’un des premiers grands événements à devoir l’appliquer.
«On ne savait pas trop à quoi s’attendre précisément. On a su les détails il y a environ une semaine. Ça a aussi été un défi de s’adapter à ça. On essaie de prévoir au mieux pour que ça se passe bien pour les gens et qu’il n’y ait pas de souci pour nous autres à intégrer ça à l’entrée du site. Cette année, on n’est pas à notre premier revirement de situation», a pointé Simon Proulx.
Le soutien des partenaires financiers a également été un facteur important pour assurer la présentation du festival. Heureusement pour le comité organisateur, ce soutien s’est concrétisé. «On sentait qu’il y avait vraiment un désir de la part des grands partenaires parapublics de soutenir les événements pour qu’ils continuent et qu’il se passe quelque chose cet été au Québec. On a eu un bel appui et nous avons vu ça comme une belle démonstration de confiance envers notre organisation. Le fait qu’ils nous soutiennent ça veut dire qu’on a un événement qui est bien», a commenté Simon Proulx.
D’ailleurs, la réponse du public est, jusqu’à maintenant à la hauteur des attentes alors qu’il ne reste que très peu de billets disponibles pour chacune des soirées de spectacles.