ÉVÉNEMENT. Les amateurs de danse ont eu droit à tout un spectacle, vendredi, lors de l’ouverture de la première édition du Festival artscène de Drummondville. Tantôt en douceur, tantôt en puissance, les performances ont su mettre en lumière les talents d’ici et d’ailleurs.
Un mélange de fébrilité et d’enthousiasme planait dans l’air de la salle Georges-Dor du Cégep de Drummondville, alors que les festivaliers attendaient avec impatience le début de la représentation. Il va sans dire que le premier numéro a commencé avec force, en présence d’une quinzaine de danseuses issues du camp artscène.
Ces artistes de la relève étaient accompagnées par un groupe de musique, entamant dès les premières secondes les notes de la chanson Meaningless de Charlotte Cardin. De rouge vêtu, les danseuses ont exécuté des mouvements avec précision et puissance, ce qui a donné le ton pour le reste de la soirée.
Yoherlandy Tejeiro-Garcia a amené le public dans une tout autre atmosphère. Seul devant les projecteurs, le danseur professionnel a capté l’attention des spectateurs dès son apparition. Le finaliste de l’émission La France a un incroyable talent a brillé sur la scène par son sens de l’interprétation.
Les numéros se sont succédé en mettant de l’avant les prouesses artistiques des participants. Sans contredit, la relève âgée de 9 à 11 ans a enflammé la salle avec une entrée fracassante. Ces dernières ont pris d’assaut la scène pour offrir une chorégraphie dynamique, propulsée par la participation du public qui tapait des mains avec vigueur. Le trio éphémère d’interprètes Marie-Michèle Darveau, Marie-Ève Dion et Tina Desrochers, la compagnie Danse en Équilibre et D’IciDanse ont également fait partie de la fête.
La soirée s’est terminée avec brio avec la performance de Janie Richard et Marcio Vinicius Paulino Silveira, gagnants de la seconde saison de Révolution et porte-parole de l’événement. L’énergie des deux danseurs n’en formait qu’une, résultat d’une chimie palpable. Les danseurs professionnels se sont laissé habiter par la musique, tout en restant parfaitement en contrôle de leurs mouvements. Le tout s’est conclu sous un torrent d’applaudissement.
Avant que le rideau se referme sur tous les danseurs, c’est un sentiment de devoir accompli qui se lisait sur les visages. Vendredi soir, ils ont démontré que leur art est bel et bien vivant.
Rappelons que le spectacle était diffusé en direct via le compte Youtube de la Ville de Drummondville.
La programmation
Le festival se poursuit dès samedi avec plusieurs activités à l’horaire. À compter de 13h30, une classe de danse est organisée pour les aînés dans le gymnase du Cégep de Drummondville. L’activité est gratuite, mais il faut tout de même s’inscrire pour y participer.
À 15h, les festivaliers pourront assister au spectacle de danse du camp artscène sur la scène extérieure. En cas de pluie, le spectacle sera accessible par webdiffusion. Le tout est également gratuit, mais l’obtention de billets est nécessaire.
L’événement se terminera avec le spectacle de musique, avec la participation de Carl Mayotte (nommé Révélation Radio-Canada en jazz 2020-2021), qui aura lieu dans la salle Georges-Dor à 20h.