Martin Champoux et le Bloc Québécois proposent une initiative sur l’embauche de travailleurs étrangers

Rédaction
Martin Champoux et le Bloc Québécois proposent une initiative sur l’embauche de travailleurs étrangers
Martin Champoux, député de Drummond à la Chambre des communes. (Photo : Gracieuseté)

MAIN-D’ŒUVRE. Interpellé par plusieurs entreprises confrontées à une grave pénurie de main-d’œuvre, le député Martin Champoux a mis en place une initiative pour que la voix des gens d’affaires soit entendue par le gouvernement.

Alors que le manque de main-d’œuvre se fait de plus en plus fort, le député de Drummond dénonce la lenteur du processus d’embauche de travailleurs étrangers. L’une des demandes formulées par le milieu des affaires a trouvé écho, car les entreprises du Québec auront bientôt le feu vert pour embaucher jusqu’à 20 % de travailleurs étrangers parmi leurs effectifs.

«L’augmentation des seuils d’embauche des travailleurs étrangers est une demande unanime des entreprises que le Bloc Québécois a appuyée avec vigueur. Évidemment, il reste du travail à faire afin de faciliter la venue de travailleurs étrangers temporaires, mais c’est un bon pas en avant qui profitera à nos entreprises et à notre économie», a déclaré M. Champoux.

Plusieurs entreprises de la région ont fait appel au député parce qu’elles vivent des situations problématiques et des délais particulièrement longs dans le traitement des demandes par Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada. «Certains employeurs attendent des travailleurs depuis plusieurs mois et leurs entreprises en subissent des conséquences importantes. D’autres ont dû débourser des sommes considérables en frais d’évaluation sur l’impact du marché du travail (EIMT) pour des travailleurs qui n’arriveront pas à temps», a ajouté Martin Champoux.

Solutions concrètes

Martin Champoux souhaite soutenir les entreprises et contribuer à la reprise et à la relance économique en proposant des pistes de solutions concrètes. «Pour faciliter l’arrivée des travailleurs étrangers, les tests biométriques pourraient facilement être effectués lors de leur arrivée sur le territoire, tout comme le traitement des permis de travail d’ailleurs. Permettre aux travailleurs de commencer un emploi sans permis dans l’attente que celui-ci soit octroyé est une autre solution qui aiderait les entreprises aux prises avec un besoin criant de main-d’œuvre, et pas seulement dans le secteur agricole», a-t-il conclu.

Le député de Drummond invite toutes les entreprises vivant des problèmes similaires à communiquer avec lui par courriel à martin.champoux@parl.gc.ca. (LPS)

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