HOCKEY. Michel Periard est le nouvel entraîneur-chef du Canimex. L’ex-hockeyeur professionnel succède à Alexandre Picard à la tête de la formation des moins de 17 ans (midget espoir) de la structure Drummond/Bois-Francs.
Depuis qu’il a accroché ses patins, il y a quatre ans, Michel Periard s’est familiarisé avec le métier d’entraîneur au sein de l’organisation des Riverains du Collège Charles-Lemoyne. Responsable des défenseurs de l’équipe dans le circuit midget AAA, il est ensuite devenu entraîneur-chef de la formation dans le bantam AAA.
«À Charles-Lemoyne, j’ai appris auprès de coachs comme Steve Larouche, qui a été adjoint dans le junior majeur pendant plusieurs années. Dans le bantam AAA, j’ai adoré mon expérience. Il n’y a pas eu de parties la saison dernière, mais j’ai adoré travailler avec des jeunes de ce niveau-là», a expliqué Michel Periard, qui sera également responsable des entraînements de la formation des moins de 13 ans des Cascades.
Se disant heureux de se joindre à l’organisation du Centre-du-Québec, l’homme de hockey de 41 ans a déjà hâte de sauter sur la glace pour enseigner aux jeunes hockeyeurs.
«C’est une bonne opportunité pour moi de pouvoir continuer à travailler avec des jeunes talentueux et de les amener vers le prochain niveau, c’est-à-dire le midget AAA», a exprimé celui qui vient d’établir domicile à Drummondville.
Originaire de Saint-Constant, Michel Periard a connu une solide carrière de 17 ans chez les professionnels, dont 12 saisons en Allemagne où il a notamment été coéquipier d’Alexandre Picard. L’ex-défenseur a notamment remporté un championnat au sein de la première division allemande en 2014. Auparavant, l’ancien choix des Sénateurs d’Ottawa a évolué dans des circuits mineurs en Amérique du Nord, dont la Ligue américaine et la ECHL.
Dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ), Michel Periard a défendu les couleurs des Cataractes de Shawinigan et de l’Océanic de Rimouski. Nommé défenseur par excellence du circuit en 1999-2000, il a aidé l’Océanic à remporter les coupes du Président et Memorial lors de cette saison.
Des valeurs primordiales
Se décrivant comme un entraîneur exigeant, mais juste, Michel Periard veut inculquer à ses joueurs quelques valeurs primordiales à ses yeux.
«Je suis un coach extrêmement honnête avec les jeunes. J’exige toujours le meilleur d’eux-mêmes, à chaque jour. Je très demandant avec eux, mais je suis comme ça pour leur bien», a-t-il expliqué.
En tout temps, le nouveau pilote du Canimex s’attend à voir ses protégés se comporter comme de bonnes personnes, faire preuve de respect et être compétitifs. «Je suis intransigeant là-dessus. Le respect, c’est une base dans la vie de tous les jours, pas seulement dans une équipe de hockey. Si tu n’es pas respectueux envers tes entraîneurs ou tes coéquipiers, tu risques de manquer de respect à tes professeurs ou à tes parents», a exprimé Michel Periard.
«C’est aussi important que les joueurs se donnent à 100 % chaque fois qu’ils sautent sur la glace. Si tu n’es pas compétitif, tu n’arriveras pas à créer quelque chose», a-t-il ajouté.
Fort de son parcours qui l’a amené à voyager à travers le monde, Michel Periard veut maintenant partager son bagage d’expérience avec les jeunes hockeyeurs québécois.
«J’ai appris beaucoup de mes entraîneurs dans différents pays, qu’ils soient finlandais, suédois ou québécois. J’ai retenu ce qu’ils faisaient de bien, mais aussi ce que j’aimais moins dans leur façon d’enseigner. Je me rappelle autant de leurs qualités que de leurs faiblesses», a relaté celui qui a notamment été dirigé par Denis Francoeur et Doris Labonté dans la LHJMQ.
«À l’époque, mes entraîneurs m’ont aidé à devenir un meilleur joueur et un meilleur individu. Aujourd’hui, ça m’aide en tant qu’entraîneur. Ça me permet d’aider les jeunes à devenir meilleurs et à réaliser leurs rêves. Je suis en mesure de mieux les comprendre, dépendamment où ils sont rendus dans leur cheminement.»
Comme tout entraîneur, Michel Periard vise de grimper les échelons dans ce milieu, mais pas à n’importe quel prix.
«Ce n’est pas une question de vitesse. Pour moi, c’est important de sentir que je suis à la bonne place. Je veux être capable d’amener quelque chose aux joueurs. Pour le moment, je vais me concentrer sur mes joueurs avec le Canimex. C’est une très belle organisation. Je pense qu’éventuellement, ça deviendra un bon tremplin pour moi.»
De son côté, Alexandre Picard a délaissé ses fonctions d’entraîneur afin de se consacrer à ses tâches de recruteur chez les Voltigeurs et d’analyste à la télévision.