FOOTBALL. À la conclusion de son parcours à l’école secondaire Marie-Rivier et les Vandoos de Drummondville, le joueur de football Raphaël Lemieux a pris la décision de se joindre au «prep school» Rabun Gap-Nacoochee, situé dans l’état de Géorgie, l’an prochain. Il s’agit d’un tout nouveau défi que le jeune Drummondvillois se dit prêt à relever.
Ça n’a pas toujours été le plan de Raphaël Lemieux de partir étudier et jouer au football aux États-Unis après le secondaire. Jusqu’à assez récemment, il envisageait toujours de s’inscrire au cégep et y poursuivre son cheminement athlétique. C’est au cours de son passage avec Équipe Québec qu’il a fait connaissance avec l’ancien joueur professionnel Ludovic Kashindi. Celui-ci a montré à Raphaël d’autres chemins pour la suite de sa carrière.
«Je pensais aller au cégep comme tous les autres joueurs de mon âge. Ludovic voyait vraiment le potentiel en moi. Il m’a aidé à performer et ensuite j’ai eu des offres pour aller jouer de l’autre côté de la frontière. Ludovic m’a beaucoup aidé à traverser tout ça. Il a beaucoup de contacts et il s’entend super bien avec moi et ma famille. Il m’a trouvé plusieurs écoles, on a tranché ensemble et on a décidé que Rabun Gap était la meilleure option pour moi», a raconté le jeune joueur de 17 ans.
Le demi de coin a aussi beaucoup apprécié l’approche de l’entraîneur-chef des Eagles de Rabun Gap, Joe Sturdivant. «Autant que j’ai accroché sur le programme, autant que le coach a accroché sur ma personne et comment je suis comme joueur de football. On a développé une bonne chimie rapidement et c’est ce qui a fait en sorte que je choisisse cette école. J’ai aussi beaucoup aimé le côté académique, je trouve que c’est une belle école», a commenté Raphaël. En raison de la pandémie, il a seulement visité l’établissement de façon virtuelle.
Le plan actuel de Raphaël est de terminer ses 11e et 12e années dans son nouvel établissement. Ensuite, qui sait quelles opportunités s’offriront à lui? Il entend faire les efforts nécessaires pour atteindre ses objectifs.
«Il va falloir que je m’entraîne beaucoup. Je ne pourrai pas me permettre de sortir tous les jours. Il faut que j’aie de bonnes notes à l’école. Faire l’école en anglais est un gros défi, mais je pense pouvoir m’habituer. Je ne suis pas le premier étudiant étranger qui fait ça. C’est une étape que je suis prêt à vivre pour poursuivre mon rêve de jouer en NCAA. Si je fais les sacrifices nécessaires, si j’ai de bonnes performances sur le terrain et que les coachs m’aident à m’améliorer, ce n’est qu’une question de temps», a proposé le Drummondvillois.
L’équipe avant tout
Raphaël Lemieux partira pour les États-Unis le 2 août prochain. Il aborde ce nouveau chapitre avec beaucoup d’humilité.
«L’entraîneur m’amène là-bas pour aider l’équipe. Je n’arrive pas là-bas en croyant que je suis une petite vedette et que tout tourne autour de moi. Je suis là pour aider l’équipe à se rendre le plus loin possible et faire tout ce qui est en mon pouvoir pour connaître deux bonnes saisons», a-t-il affirmé.
De plus, l’équipe des Eagles semble être à maturité pour connaître du succès lors du passage de Raphaël avec eux. «On a vraiment une bonne équipe. Mon but est de donner tout ce que j’ai pour aider l’équipe à atteindre le championnat de l’état de Géorgie. Ce serait vraiment un de mes objectifs à court terme», a-t-il indiqué.
Celui qui a surtout évolué comme demi de coin avec les Vandoos sait déjà que sa position principale avec les Eagles sera comme «free safety». Cependant, il n’est pas hors de question d’essayer de nouvelles positions sur le terrain. «Je crois que l’entraîneur aime beaucoup les athlètes qui peuvent évoluer à plusieurs positions. Je ne sais pas encore s’il voudra m’essayer en offensive ou comme retourneur de bottés, mais je ne serais pas surpris que ce soit quelque chose qu’on tente avec moi. Je suis un joueur de football athlétique. Je suis un gars rapide. Honnêtement, je crois que je me débrouillerais bien à plusieurs positions. C’est une question d’adaptation, je crois», a analysé Raphaël.
Raphaël Lemieux dit s’être entraîné très fort, tout l’été, avec François Pellerin de l’Institut du guerrier et son entraîneur avec les Vandoos, Michaël Robin, afin d’être dans le meilleur état physique et mental pour cette prochaine étape.