MAGAZINE. Le geai bleu est l’oiseau de tous les qualificatifs : coloré, bruyant, opportuniste, chapardeur, magnifique et intelligent.
Mâle et femelle sont difficiles à identifier. Ils ont la même apparence, mais le mâle est un peu plus grand que la femelle. Le juvénile est plus terne avec le dessus plus gris et les couvertures alaires presque sans barres.
De mars à juillet, la femelle présente une plaque nue sur son ventre, appelée plaque incubatrice. Cette région est irriguée de minuscules vaisseaux sanguins qui procurent une source directe de chaleur aux œufs que couve la femelle.
Le geai bleu porte un masque blanc, la huppe, le manteau, les ailes et la queue bleue, parsemés de points noirs et blancs. Fait très intéressant : la couleur bleu intense des plumes de la queue et des ailes du geai bleu constitue un contraste marqué avec son environnement vert et brun de la nature. Ces plumes ne sont pas vraiment bleues, car la pigmentation bleue n’existe pas chez les oiseaux. L’effet bleu vient de la réflexion de la lumière en raison de la structure interne des plumes. D’ailleurs, si vous froissez une plume, le bleu disparaît.
Ce magnifique oiseau est présent dans notre région à longueur d’année et on le retrouve un peu partout dans le sud du Canada, et ce, jusqu’au Texas et en Floride.
Précisons qu’il est parfois confondu avec le merle d’Amérique. Pourtant, il est plus grand. Il mesure environ 30 centimètres.
Soulignons en terminant que le geai bleu est l’emblème aviaire de la province de l’Île-du-Prince-Édouard et également l’emblème de l’équipe de baseball de Toronto (Blue Jays) qui évolue dans la Ligue majeure de baseball.
Article rédigé par Christian Noël, membre de la Société d’ornithologie Centre-du-Québec. Pour joindre la société, il suffit d’écrire à l’adresse suivante : socq17@hotmail.com
(Références : site web Faune et flore du pays, Musée canadien de la nature, Wikipedia et Deuxième atlas des oiseaux nicheurs du Québec Méridionale)
