Nouveau toit pour la Maison des jeunes de Saint-Germain; la communauté sollicitée

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Par Cynthia Martel
Nouveau toit pour la Maison des jeunes de Saint-Germain; la communauté sollicitée
Des jeunes et des intervenants posent devant la future maison des jeunes de Saint-Germain. (Photo : Ghyslain Bergeron)

COMMUNAUTÉ. La Maison des jeunes de Saint-Germain-de-Grantham devient propriétaire de l’immeuble où elle vient tout juste de s’installer. Mais afin d’offrir adéquatement les services, d’importantes rénovations sont nécessaires et l’aide de la communauté est requise.

L’organisme sans but lucratif, qui existe depuis 22 ans, a été contraint récemment de déménager puisque l’immeuble municipal qu’elle occupait n’est plus sécuritaire. Aussitôt, l’équipe s’est mise en mode solution afin de pouvoir continuer d’aider les jeunes. Avec l’aide d’un conseiller municipal, l’acquisition du salon funéraire Yves Houles a été possible.

«La Maison des jeunes était située au sous-sol de l’hôtel de ville de 1999 à 2009. Nous étions sous la salle municipale depuis 2009, où nous avons investi un peu plus de 40 000$. C’est compliqué de déménager pour une maison de jeunes, car nous devons absolument trouver un site communautaire. À Saint-Germain, il n’y a pas beaucoup de possibilités. Après quelques recherches, un conseiller municipal nous a suggéré le local parfait : le salon funéraire Yves Houle qui n’était plus très vivant. Le lieu est central, près des écoles primaires. C’est parfait, car beaucoup d’élèves utilisent nos services le midi», explique par voie de communiqué le coordonnateur Robert V. Huberdeault.

Pour l’équipe de la Maison des jeunes, il était primordial de devenir propriétaire afin de s’implanter définitivement. L’immeuble du salon funéraire répond à tous les besoins.

La salle d’exposition à aire ouverte facilitera grandement l’aménagement. Le terrain aussi est fort intéressant. Nous allons y aménager à moyen terme une terrasse extérieure trois saisons, un espace de rangement et un terrain de basketball.

Besoin de 110 000 $

Le projet dans son ensemble s’élève à environ 400 000 $.

«Nous avons déjà recueilli plus de 40 000 $, notamment grâce à la Caisse des Chênes et le Fonds de la ruralité de la MRC de Drummond. Nous sommes en discussion avec la Municipalité pour savoir à quelle hauteur ils pourront nous aider. Nous allons également pouvoir récupérer certains matériaux, ce qui est une excellente nouvelle. D’ici la fin de l’été, nous espérons amasser 50 000 $ au sein de la communauté pour financer la première phase des travaux qui s’élève à 110 000 $», fait savoir M. Huberdeault.

Pour ce faire et aussi afin de prévoir les phases subséquentes, l’organisme lance une campagne de financement pour amasser 150 000 $.

Impliquer les jeunes

Étant donné que ce projet est significatif dans l’histoire de l’organisme germainois, le coordonnateur souhaite que les jeunes mettent la main à la pâte.

«Une maison des jeunes, c’est un milieu « pour et par les jeunes ». Nous souhaitons donc les impliquer dans toutes les phases du projet. Ils pourront participer à la démolition et à la récupération des matériaux. Nous allons leur apprendre à travailler. J’aimerais les équiper et demander à une compagnie de superviser les travaux. Ils pourront nous aider à enlever le tapis et défaire les murs. Ils vont découvrir que ça ne se fait pas à coups de masse comme on voit à la télé. Par contre, nous ne pourrons malheureusement pas les impliquer dans la construction, car ça doit être fait par des quarts de métiers reconnus», précise le coordonnateur.

Ouvert pendant les travaux

Par ailleurs, soulignons que les travaux n’interrompront pas les services.

«Pendant les travaux, notre local sera séparé en deux pour continuer l’animation et les interventions. Actuellement, entre 12 et 15 jeunes fréquentent la Maison des jeunes six jours par semaine. Nous voulons vraiment éviter de fermer. Avec la COVID, les jeunes ont besoin de venir nous voir plus qu’avant. Ces quatre semaines de travaux sont importantes pour eux», soutient-il.

«Nous sommes en attente des soumissions des entrepreneurs et les demandes de permis sont en cours. Dès que nous pourrons, nous allons commencer. Notre objectif, c’est de terminer en octobre», conclut Robert V. Huberdeault.

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