SANTÉ. Les élus de la région et le CIUSSS de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec (CIUSSS MCQ) s’étaient donné rendez-vous, le 12 juillet en après-midi, pour procéder à la pelletée de terre officielle qui lançait les travaux de construction de la maison des aînés et alternative de Drummondville.
Le président-directeur général du CIUSSS MCQ, Carol Fillion, et sa présidente-directrice générale adjointe, Nathalie Boisvert, étaient accompagnés du maire de Drummondville Alain Carrier, du ministre responsable de la région du Centre-du-Québec, André Lamontagne, et du député de Drummond–Bois-Francs, Sébastien Schneeberger, pour cette pelletée de terre.
Ainsi, la maison des aînés et alternative de Drummondville verra les ouvriers démarrer son chantier dès le retour des vacances de la construction, au début du mois d’août. Les délais de construction demeurent inchangés alors que la maison devrait pouvoir accueillir ses premiers résidents dès l’automne 2022.
«La vocation des CHSLD a vraiment changé depuis plusieurs années. Pour améliorer la qualité de vie des résidents, c’est important qu’ils aient un milieu de vie adéquat. Ce sont des investissements qui sont faits pour le bien des citoyens», a fait savoir Sébastien Schneeberger.
Un budget total de 53 millions de dollars est disponible pour ce projet d’envergure qui comprendra 72 places pour les résidents. Lorsque le projet avait été annoncé en février dernier, un montant de 41 millions de dollars était initialement prévu.
«C’est quand même une construction importante. Ce sont 72 logements divisés en six unités. Là-dessus, il y a 12 unités qui composeront la maison alternative et les 60 autres qui seront vraiment la maison des aînés», a commenté André Lamontagne.
S’intégrer au milieu
L’emplacement de la maison, qui sera construite sur le terrain de l’ancien complexe de la Foster sur la rue Heriot, a été choisi afin que celle-ci s’intègre paisiblement dans son milieu.
«Les maisons des aînés et maisons alternatives vont accompagner le projet de vie de chaque personne qui y réside. Ces maisons seront au cœur de la communauté. C’est pourquoi l’environnement dans un développement qui va prendre de l’ampleur à Drummondville a été choisi. On veut que la maison soit au cœur de la communauté, car elle appartient à chacun d’entre nous. Ça permet une vie de qualité pour chacune des personnes qui y sont hébergées», a énoncé Carol Fillion.
Située à moins de 500 mètres de l’Hôpital Sainte-Croix, la maison des aînés et alternative de Drummondville occupera aussi un endroit de choix d’un point de vue institutionnel et opérationnel en rapprochant les institutions de santé les uns des autres.
«À Drummondville, nous savons que la situation des aînés est préoccupante. Les récentes données démographiques indiquent que, dans les années qui viennent, notre population sera de plus en plus vieillissante. Les besoins en santé pour ce groupe d’âge iront eux aussi en s’accroissant. Nous nous considérons choyés que le gouvernement du Québec ait choisi Drummondville pour la construction d’une des premières maisons des aînés», a signalé le maire Alain Carrier.
Rappelons que la maison des aînés et alternative de Drummondville s’inscrit dans la transformation des milieux d’hébergement et de soins longue durée du gouvernement du Québec. Dans la province, ce sont au total 3 468 places qui seront construites à l’aide d’investissements totalisant 2,4 milliards de dollars.