HOCKEY. Après avoir vu Ethan Gauthier être couronné la veille, les Drummondvillois Louis-Félix Charrois et Lyam Jacques n’ont pas tardé à trouver preneurs, samedi, lors de la deuxième journée du repêchage virtuel de la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ).
Charrois a été réclamé en troisième ronde (44e rang au total) par les Huskies de Rouyn-Noranda tandis que Jacques a été choisi au cinquième tour (79e rang) par l’Océanic de Rimouski. Le gardien de but et l’attaquant de 16 ans ont passé la dernière saison dans le giron des Cantonniers de Magog après avoir fait leurs classes dans la structure des Cascades élites.
«C’est incroyable! Le repêchage, c’est quelque chose que j’attendais depuis que je suis tout petit. J’avais parlé aux gens des Huskies et le courant passait bien entre nous. J’avais un bon feeling. C’est une bonne organisation», a commenté Louis-Félix Charrois, qui a surveillé le déroulement du repêchage en compagnie de ses proches.
Quatrième gardien sélectionné lors de ce repêchage, Charrois identifie sa vitesse et sa vision du jeu comme ses principales forces.
«Je vois bien les jeux se dessiner devant moi et je me déplace rapidement devant mon filet. Dans la dernière année, j’ai pu travailler sur plusieurs aspects de mon jeu. J’ai développé encore plus de vitesse et j’ai amélioré mon jeu autour du filet», a-t-il expliqué.
N’ayant pas joué de véritables matchs depuis près de deux ans en raison d’une blessure, puis de la pandémie, l’athlète de 5 pieds, 11 pouces et 165 livres a déjà hâte de se faire valoir au prochain camp des Huskies.
«Je peux amener de la stabilité à cette position. Je ne m’attends pas à être le numéro un dès ma première saison, mais éventuellement, je serais capable d’occuper ce rôle.»
Le père de Louis-Félix, Martin Charrois, a disputé quatre saisons dans la LHJMQ entre 1987 et 1991. Sélectionné en troisième ronde par le Canadien junior de Verdun, le défenseur natif de Lebel-sur-Quévillon a également évolué avec les Tigres de Victoriaville et les Voltigeurs de Drummondville.
«Mon père m’a conseillé d’en profiter au maximum, parce que ce sont les plus belles années de ma vie qui s’en viennent. Il m’a rappelé de continuer à travailler fort et d’avoir du plaisir», a laissé entendre le jeune Charrois, qui était répertorié en cinquième ronde selon le centre de soutien au recrutement de la LHJMQ.
Notons que les Huskies pourraient miser sur un duo centricois devant le filet au cours des prochaines saisons. Âgé de 18 ans, le Victoriavillois Mathis Dorcal-Madore a récemment été acquis dans une transaction avec les Voltigeurs. Les deux gardiens formés chez les Cascades s’entraînent ensemble durant la saison estivale.
L’an dernier, les Huskies avaient aussi pigé à Drummondville en repêchant l’attaquant Jérémie Minville.
Lyam Jacques
Le jeune Lyam Jacques avait également le cœur à la fête samedi. Le jeune homme a vécu cette journée spéciale en compagnie de sa famille et de ses amis.
«C’est un moment fébrile! On attendait ça depuis longtemps», a lancé celui qui était classé en quatrième ronde sur la liste des espoirs admissibles au repêchage.
Décrit comme un attaquant de puissance par ses entraîneurs, Lyam Jacques se présentera au camp de l’Océanic sans aucun complexe.
«Mon but, c’est de faire l’équipe. Je suis capable d’apporter un jeu physique. J’ai un bon coup de patin et un bon lancer. Je joue avec beaucoup d’intensité», a exprimé l’ailier de 5 pieds, 10 pouces et 140 livres, qui a remporté le concours du tir le plus puissant chez les Cantonniers.
Lyam Jacques s’est également réjoui de voir ses amis Ethan Gauthier et Louis-Félix Charrois être sélectionnés. «Je suis super content pour eux. Ils le méritent pleinement.»
Le père de Lyam, Martin Jacques, a brièvement porté les couleurs des Tigres en 1990 après avoir été repêché en 20e ronde. «Mon père m’a dit de m’entraîner fort cet été. Je vais devoir prendre les bouchées doubles, parce que le junior majeur, c’est une grosse étape. Il faut arriver prêt au camp.»
Chez l’Océanic, Lyam Jacques retrouvera notamment l’attaquant William Dumoulin, de Saint-Cyrille-de-Wendover.
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