MUNICIPAL. La Ville de Drummondville devra déposer une demande de type Wellington dans le dossier judiciaire relatif à l’aéroport régional, son assureur refusant d’assumer sa défense.
«Nos assureurs nous ont dit qu’ils n’allaient pas nous couvrir, en disant que ce n’est pas inclus dans notre contrat d’assurance. Or, la Ville prétend que c’est inclus. On demande d’assumer nos frais de défense», indique Claude Proulx, le directeur de cabinet du maire de Drummondville, Alain Carrier.
Les élus municipaux ont autorisé le Service des affaires juridiques de la Ville à déposer une demande de type Wellington. Me Sylvain Gagnon, de la firme d’avocats Clair & Gagnon, a été mandaté pour représenter les intérêts de la Ville.
Rappelons que des résidents du secteur de l’aéroport réclament près de 11 M$ à la Ville de Drummondville, à la Société de développement économique de Drummondville (SDED), à Sélect Aviation et à Richcopter. La demande introductive d’instance en dommages-intérêts pour troubles de voisinage a été déposée à la Cour supérieure en août dernier.
Les plaignants veulent être indemnisés en raison des inconvénients causés par Sélect Aviation et Richcopter, qui ont des hangars à l’aérodrome de Drummondville. Ils déplorent la perte de sommeil, la perte de jouissance des cours extérieures, le stress, l’anxiété et la perte considérable de la valeur marchande de leur propriété causés par le bruit des aéronefs des écoles de pilotage.
Les citoyens soutiennent avoir manifesté leur mécontentement à de multiples reprises au cours des dernières années, notamment auprès de la Ville de Drummondville. Ils estiment ne pas avoir été en mesure d’obtenir certains documents de la Ville, dont celui sur l’étude de bruit émanant de la consultation publique en vue de l’agrandissement de l’aérodrome. Ils jugent également inefficaces les mesures d’atténuation ayant été apportées, notamment en ce qui concerne les posés-décollés.
Aucune date n’a encore été déterminée pour le procès.