MUNICIPAL. Le conseiller municipal du district 4, Alain D’Auteuil, s’est fait montrer la porte de tous les comités, commissions et chantiers de travail sur lesquels il siège à la Ville de Drummondville.
Les élus ont voté en majorité pour le relever de ses fonctions, lui reprochant d’être contrevenu au code d’éthique et de déontologie des membres du conseil municipal et à la politique visant à prévenir la violence, le harcèlement et l’incivilité au travail de la Ville. En plus d’Alain D’Auteuil, le conseiller municipal William Morales a voté contre cette résolution.
«La résolution parle par elle-même. C’est en rapport avec ça», a simplement commenté le maire de Drummondville, Alain Carrier, en marge de la récente séance du conseil municipal au cours de laquelle la modification de la composition des comités, commissions et chantiers de travail a été effectuée.
Alain D’Auteuil s’est ainsi vu retirer la vice-présidence de la Commission sur l’immigration, la diversité culturelle et l’inclusion. Il était également membre de la Commission de l’environnement et de la Commission de la toponymie et de la reconnaissance civique, délégué à l’accessibilité universelle et représentant nommé par résolution au Comité de liaison CSDC — Ville.
Joint par L’Express, le conseiller municipal Alain D’Auteuil a indiqué qu’il émettra des commentaires d’ici les prochains jours.
Interrogations
La candidate au district 4, Carole Léger, a réagi par voie de communiqué au retrait de tous les comités, commissions et chantiers de travail dont prenait part le conseiller municipal Alain D’Auteuil. Elle dit avoir plusieurs interrogations sur la situation.
«Le district 4 a besoin d’un conseiller ou d’une conseillère qui exerce ses fonctions dans le respect d’autrui, de manière à pouvoir bien représenter les citoyens en étant admis sur les divers comités et commissions à l’hôtel de ville. La situation actuelle est déplorable et plutôt embarrassante», commente Carole Léger.
Rappelons qu’en février 2020, Alain D’Auteuil a été retiré de ses fonctions, alors que les élus municipaux jugeaient qu’il avait manqué au code d’éthique et de déontologie des membres du conseil municipal de Drummondville.
Le conseiller municipal du district 4 avait, à deux reprises, convoqué par courriel les 20 citoyens ayant postulé sur la Commission de l’environnement à une rencontre de la Coalition pour une action citoyenne solidaire (COACS), dont il occupe la présidence. Mise au fait de la situation, la Commission municipale du Québec s’est penchée sur le dossier et finalement a jugé qu’il n’y avait pas lieu de déclencher une enquête.