GRÈVE. Les moyens de pression des membres de l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS) se poursuivent avec deux journées de grève les 21 et 22 juin.
Les 60 000 professionnels et techniciens représentés par l’organisation, dont 5200 en Mauricie et au Centre-du-Québec, revendiquent des améliorations significatives de leurs conditions de travail pour attirer la relève, retenir les salariés expérimentés et éliminer ainsi la pénurie de main-d’oeuvre qui met en péril les services offerts à la population.
«L’expertise du personnel professionnel et technique est primordiale pour le fonctionnement des services d’imagerie médicale et de laboratoires des hôpitaux. Nos membres assurent un soutien vital non seulement aux personnes âgées, aux clientèles vivant avec une déficience intellectuelle ou un trouble du spectre de l’autisme, mais aussi aux gens ayant besoin de services en réadaptation, en nutrition ou en santé mentale. Ils et elles se battent corps et âme pour prendre soin de la jeunesse du Québec dans les services de première ligne et en centres jeunesse. Si le gouvernement a su trouver de la marge de manoeuvre pour reconnaître le rôle essentiel des infirmières et des préposées aux bénéficiaires, il doit en être de même pour les 60 000 membres de l’APTS», soutient Jean-Christophe Côté-Benoît, représentant national de l’APTS.
L’APTS est la première organisation à avoir tenu des journées de grève dans le réseau de la santé et des services sociaux. Elle demande au premier ministre d’accorder des mandats aux tables de négociation afin d’en arriver à une entente satisfaisante pour ses membres.
«Avec la journée d’aujourd’hui, nous avons exercé trois journées de grève jusqu’ici. Une autre suivra demain. Nous ne le faisons pas de gaieté de coeur et préférerions être au travail pour prendre soin de la santé mentale et physique des gens de la Mauricie et du Centre-du-Québec. Nos demandes sont raisonnables et visent à permettre une offre de services de santé et de services sociaux plus accessibles et de meilleure qualité. Il n’en tient qu’au gouvernement d’accepter de travailler avec nos propositions pour obtenir une entente et éviter des journées de grève supplémentaires», conclut Jean-Christophe Côté-Benoît. (CGM)