BASEBALL. Reconnu pour son efficacité en défensive ces dernières saisons, le Brock entend conserver la même identité à sa première saison dans la Ligue de baseball majeur du Québec (LBMQ).
«Défensivement, rien ne va changer. Quand une balle est frappée vers toi, peu importe le calibre, tu dois l’attraper. Le baseball, c’est un beau sport quand les jeux se font en défensive, que le lanceur atteint la zone des prises et que le rythme est rapide. Ça, je pense qu’on peut y arriver. Ça va être notre identité : des manches courtes en défensive. À partir de là, tout peut arriver», a fait valoir le joueur-entraîneur Mathieu Audet, en ajoutant que la chimie d’équipe demeurera également l’une des principales forces du Brock.
Malgré l’ajout de nombreux nouveaux éléments, les partisans du Brock reconnaîtront d’ailleurs plusieurs visages familiers sur le terrain. On n’a qu’à penser aux Marco Roy, Jonathan Dubé, Jonathan Paré, Dave St-Jacques, Samuel Guilbert ou encore Dylan Labonté-Morin.
«Pour cette première saison, on veut se concentrer sur notre propre noyau. On veut prioriser les joueurs locaux, ceux qui nous ont aidés à gagner quatre championnats dans les dernières années. Ils méritent la chance de se faire une place dans cette ligue-là. C’est pourquoi on n’a pas fait une tonne de changements dans notre alignement. Là où c’est différent, c’est pour les lanceurs, car c’est une position cruciale dans cette ligue», a expliqué Audet.
Au chapitre des mauvaises nouvelles, le Brock ne pourra toutefois pas compter sur les artilleurs Miguel Cienfuegos et Chris Salamida. Le premier s’est taillé une place au sein de l’équipe québécoise de la Ligue Frontier. Le second, qui demeure dans l’État de New York, ne peut se déplacer en raison de la fermeture de la frontière canado-américaine.
«On se réjouit pour Miguel! De la façon dont il performe, je ne serais pas surpris qu’il signe un contrat professionnel. En ce qui concerne Salamida, on a été déjoué par la fermeture de la frontière. Il aurait été notre as-lanceur. Il va finir par venir jouer ici un jour, mais d’ici là, on essaie de trouver des solutions. On vise les meilleurs lanceurs canadiens», a expliqué Audet, qui a cédé son poste de directeur général à Renaud Cartier.
Pour le moment, la rotation de partants du Brock s’articule autour des vétérans Steve Green, Jonathan Raftus, Philippe Seyer-Lamontagne, Simon Vallée et Michael Zgorzelski. En relève, l’équipe pourra notamment miser sur les services de Yannick Breton, Jonathan Cardin, les frères Frédéric et Mathieu Gagnon ainsi que les recrues Jonathan Landry et Zachary Allard.
«On peut compter sur des partants de qualité, mais il ne faudrait pas se surprendre de voir quelques releveurs dans chacun de nos matchs. Dans cette ligue-là, il faut éviter d’étirer les performances de nos lanceurs. Sinon, ça peut faire mal», a expliqué Mathieu Audet.
Selon ce dernier, le principal défi du Brock se situera en offensive. «On va affronter des lanceurs dont les balles frôlent les 90 miles par heure de façon constante. Ce sont des gars qui vont chercher beaucoup de retraits sur des prises. Il ne reste plus beaucoup de retraits à effectuer pour la défensive», a fait valoir le joueur-entraîneur de 32 ans, qui a disputé quelques matchs comme remplaçant dans la LBMQ ces dernières années.
«Au bâton, il va falloir rester patient. On devra choisir les bons lancers pour mettre la balle en jeu et essayer de créer des choses. Il faudra bien courir sur les sentiers et ne pas commettre d’erreurs mentales.»
À lire également : Le grand jour approche pour le Brock