JUSTICE. Marc Gignac, 62 ans, enseignant à la retraite, a été de nouveau arrêté à la suite du dépôt de trois nouvelles accusations pour des gestes à caractères sexuels posés sur des mineures.
En mars 2021, Marc Gignac a été arrêté en lien avec deux chefs d’accusation à caractère sexuel qui avaient été déposés par le service de police de la Sûreté du Québec, à Drummondville.
Ainsi, Gignac est accusé d’avoir, entre le 1er juin 1995 et le 3 janvier 1999, à Drummondville et ailleurs au Québec, et à des fins d’ordre sexuel, eu des contacts sexuels avec une victime alléguée, une étudiante qui avait moins de 16 ans au moment des faits reprochés.
De plus, durant la même période, dans les mêmes conditions, a invité, engagé ou incité l’adolescente à des contacts sexuels, alors qu’il était en situation d’autorité et de confiance, ou alors qu’elle était à son égard en situation de dépendance vis-à -vis l’adolescente, commettant ainsi des infractions d’ordre sexuel.
À ce moment, l’enquête préliminaire avait été prévue pour le 17 juin 2021.
Le mercredi 9 juin 2021, les enquêteurs de la Sûreté du Québec de la MRC de Drummond ont procédé à l’arrestation du résident de Drummondville relativement à une série de délits de nature sexuelle. Marc Gignac, 62 ans, a comparu aujourd’hui par vidéoconférence au palais de justice de Drummondville devant la juge Julie Beauchesne pour faire face à des accusations d’agression sexuelle, de contacts sexuels et d’incitation à des contacts sexuels. Les délits reprochés sont survenus au cours des années 1992 à 1998, auprès d’adolescentes, alors que le suspect était en situation d’autorité ou de confiance.
À cette époque, Marc Gignac était enseignant d’anglais de niveau secondaire, à Drummondville.
Puisque plusieurs victimes ont été identifiées, la structure de gestion des enquêtes sur les crimes en série (GECS), coordonnée par la Sûreté du Québec, a été déployée. Il s’agit d’une structure de commandement unifié au sein de laquelle les services de police québécois travaillent en partenariat afin d’identifier rapidement les crimes commis par des prédateurs et de procéder à leur arrestation. Cette coordination provinciale permet donc une mise en commun des ressources policières et vise à mieux protéger les victimes.
L’accusé a été remis en liberté, mais devra verser, si la cour le demande, un montant de 2000 $ en caution.
De plus, il lui sera interdit d’entrer en contact avec les trois présumées victimes, être présent à la cour lorsque requis, rester à son domicile actuel et aviser la cour de tout changement d’adresse et obtenir le consentement des poursuivant.
À ceci s’ajoute l’interdiction de se rendre à toute adresse où les trois présumées victimes pourraient demeurer et de communiquer directement ou indirectement avec elles ou être en leur présence. Gignac ne pourra pas non plus chercher, accepter ou garder un emploi rémunéré, ou non, ou un travail bénévole qui le placerait en relation de confiance ou d’autorité vis-à -vis de personnes âgées de moins de 16 ans. L’accusé a acquiescé aux diverses demandes de la juge Beauchesne.
De concert, les différents partis ont convenu de regrouper les causes lors de sa prochaine présence à la cour, le 17 juin, à 14 h.
Une ordonnance de non-publication a été demandée afin de préserver l’identité des victimes qui étaient mineures au moment des faits reprochés.
La Sûreté du Québec rappelle qu’en tout temps, le public peut également transmettre des informations de façon confidentielle à la Centrale de l’information criminelle de la Sûreté du Québec au 1 800 659-4264.