POLITIQUE. Satisfait du chemin parcouru depuis son arrivée sur la scène politique, Martin Champoux compte briguer un second mandat comme député du Bloc québécois dans Drummond, en participant aux prochaines élections fédérales.
La nouvelle a été annoncée dans le cadre de l’assemblée générale d’investiture du Bloc québécois dans la circonscription de Drummond, samedi en avant-midi. Mentionnons que Martin Champoux a été le seul à déposer sa candidature au sein du parti politique.
Député de Drummond à la Chambre des communes depuis 2019 et porte-parole en matière de communications, le bloquiste a réitéré son engagement profond à servir les citoyens de la circonscription et à défendre les intérêts du Québec à Ottawa.
«C’est un réel privilège de représenter et de porter la voix des gens de Drummond. C’est aussi une grande responsabilité qui me tient particulièrement à cœur et pour laquelle je travaille d’arrache-pied. Parce que chaque fois que mon équipe et moi-même pouvons faire une différence dans la vie des gens en répondant à leurs questions, en faisant de l’accompagnement, en intervenant pour faire débloquer des dossiers, en facilitant l’accès à des programmes, en soulignant les bons coups ou en portant les dossiers de la région, j’y vois toute la pertinence et l’importance du travail d’élu», a-t-il déclaré.
«Ce sont ces victoires, petites et grandes, qui m’inspirent à me dépasser toujours plus pour servir la population et aller chercher le maximum pour Drummond, pour le Québec», a-t-il complété.
Contacté par L’Express à la suite de l’événement, Martin Champoux avoue avoir eu la piqûre pour le travail de député. «Le saut en politique est la meilleure décision que j’ai prise de ma vie. Je n’ai jamais regretté une seule seconde. Je ne me suis jamais posé la question si j’avais pris la bonne décision. Ça a toujours été évident pour moi que je faisais le bon choix», soutient celui qui œuvrait entre autres dans le domaine des communications.
Un bilan positif
Lors des derniers mois, Martin Champoux a pris son rôle au sérieux. «Plus personnellement, je dois souligner que les efforts avec Internet haute vitesse ont porté fruit. Ce qu’on proposait depuis le début, c’était qu’Ottawa transfère à Québec les sommes pour le branchement des régions.»
«Il y a quelques semaines, le gouvernement a décidé de confier à Québec le soin de déployer Internet haute vitesse pour ses régions. Ça vient des pressions qu’a faites le Bloc québécois et que j’ai fait personnellement», ajoute-t-il.
En parlant de bons coups, le député fait aussi allusion à la crise ferroviaire et les gains en agriculture. La cause des aînés anime également Martin Champoux. «Les aînés représentent un dossier extrêmement important pour moi. Je veux que les aînés sachent qu’on ne les laisse pas tomber quand ils ont 65 ans. La question de la pension de sécurité de la vieillesse qui est augmentée est seulement à partir de 75 ans. C’est une aberration», appuie-t-il.
Dans le cadre d’un deuxième mandat, l’environnement figure aussi dans les priorités de ce dernier. «L’environnement reste toujours un enjeu de premier plan. On a un gouvernement qui se donne de beaux objectifs, mais qui ne se donne aucun moyen de s’y contraindre. C’est beau d’avoir des objectifs de réduction de gaz à effet de serre, encore faut-il se donner des objectifs précis et des outils pour se vérifier et se mesurer.»
L’appui de la population
Lors des dernières élections, Martin Champoux avait détrôné François Choquette, en remportant 45% des voix. Le bloquiste reste confiant pour la suite. «Le court mandat qu’on a eu, la nature de ce mandat, ce qu’on a dû faire, je pense que ça parlera de lui-même. Les gens pourront juger de ce qu’on a offert comme services et ce qu’on a à présenter comme bilan à la population de Drummond. Je trouve que ce n’est vraiment pas gênant. On a quelque chose de solide. On a démontré qu’on était des gens de conscience. Les gens savent qu’on est accessible, à l’écoute et surtout très efficace», certifie-t-il.
«Je pense que c’est très sain qu’il y ait des gens de tous les horizons politiques. Maintenant, je pense qu’on a fait un bon travail. (…) J’ai beaucoup d’espoir. Je crois sincèrement à mes chances de remporter l’élection prochaine pour accéder à un autre mandat. Ça sera à la population à décider», complète-t-il.
Martin Champoux compte faire sa marque en politique en adoptant une vision à long terme. «Je n’ai pas envie d’arrêter. On vient à peine de commencer. On a encore tellement de choses à faire. J’ai envie d’être là pour le plus longtemps possible. Je vais le faire avec tout mon cœur et ma passion», termine-t-il.