COVID-19. Dès maintenant, davantage de gens devront s’isoler en attente de leur résultat de dépistage lorsqu’un cas est déclaré dans une école. Avec la hausse des variants de la COVID-19 et en raison de la vitesse à laquelle ils se propagent, la Direction de santé publique doit resserrer les mesures.
Dès lors, tous les cas sont considérés comme des cas de variants jusqu’à preuve du contraire. Pour éviter une escalade de contamination, les contacts dits modérés sont maintenant élargis. C’est donc dire qu’en plus de tous les élèves et membres du personnel fréquentant la même bulle-classe que le cas positif, les enfants de sa bulle au service de garde et/ou à son activité parascolaire et ceux dans l’autobus devront s’isoler à la maison en attendant un suivi de la santé publique en plus de devoir passer un test de dépistage le plus rapidement possible.
Qui plus est, toutes les personnes vivant sous le même toit que les contacts modérés doivent s’isoler en attente du résultat négatif du contact avec qui ils vivent. Si le résultat du test est négatif, ces dernières peuvent reprendre leurs activités essentielles, mais éviter les sorties de loisir. Par contre, si le test s’avère positif, elles deviennent automatiquement des contacts à risque élevé d’un cas et doivent rester isolées.
Il s’agit de la première étape des interventions de la santé publique.
«Nous devons agir de façon intensive et préventive dans ce contexte», fait valoir Dre Marie-Josée Godi, directrice régionale de la Santé publique de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec.
Lorsqu’un variant est détecté, tous les contacts modérés seront contactés directement par la santé publique afin de les informer qu’ils doivent rester isoler 14 jours. Un second test de dépistage sera requis 48 h avant le retour en classe.
«Ils devront fournir une preuve négative de leur état à l’école», précise la Dre Godi.
Dans l’éventualité où le cas n’est pas un variant, seuls les élèves des bulles-classes, services de garde et activités parascolaires devront poursuivre leur isolement pour un total de 14 jours. Aucun test supplémentaire ne sera toutefois demandé, sauf s’il y a apparition de symptômes.
Questionnée à savoir comment la Santé publique s’assure que tous ces gens respectent l’isolement, Marie-Josée Godi a répondu ceci : «On ne fait pas la police en ce moment auprès des personnes qu’on recommande l’isolement, mais on leur fait comprendre un peu la gravité de la situation. C’est simplement par mesure de prudence qu’on le fait. Les gens le comprennent assez bien et jusqu’à maintenant, la plupart collaborent. Et nous, de notre côté, on fait un suivi pour nous assurer que les personnes sont en isolement. On pourrait prendre d’autres mesures un peu plus sévères, mais ce n’est pas ce qui est souhaité».
Une communication aux parents sera transmise sous peu à ce sujet par les centres de services scolaire.