SPORTS. Le gouvernement du Québec a dévoilé vendredi son plan vers une «reprise progressive» des activités sportives dans toutes les régions de la province à compter du 26 mars.
Ainsi, la population pourra désormais participer à des activités organisées en respectant les directives de la santé publique propres au palier d’alerte de chaque région.
«Ce qui me réjouit dans l’annonce d’aujourd’hui, c’est de pouvoir annoncer aux enfants et à nos jeunes qu’ils vont pouvoir retrouver leurs coéquipiers à partir du 26 mars», a déclaré la ministre déléguée à l’Éducation, Isabelle Charest
En zone orange, donc au Centre-du-Québec, la limite du nombre de personnes pouvant participer à une même activité sportive extérieure est augmentée à 12.
Également, un maximum de huit personnes pourra désormais participer à une activité organisée à l’intérieur. Rappelons qu’en zone orange, les salles d’entraînement et les autres plateaux sportifs intérieurs sont ouverts depuis peu.
Dès le 26 mars, il sera possible de fréquenter ces installations en groupe de huit personnes dans le contexte d’un cours ou d’une activité encadrée. Il est à souligner que la distanciation physique de deux mètres devra être respectée en tout temps, peu importe le type d’activité et la région dans laquelle elle est pratiquée.
Dès le 15 mars, les activités parascolaires de même que les sorties scolaires seront permises en groupe-classe stable. Un allègement supplémentaire entrera en vigueur le 26 mars alors que les élèves de groupes-classes stables différents pourront participer à des activités parascolaires sans contact.
En zone rouge, l’ensemble des installations intérieures seront ouvertes, dont les centres de conditionnement physique. Les entraînements pratiqués seul, en dyade ou entre occupants d’une même résidence privée seront permis.
«Je suis très heureuse de l’étape que nous franchissons aujourd’hui. Je suis consciente que plusieurs l’attendaient avec impatience. Les mesures annoncées permettront à l’ensemble des Québécois de renouer avec les sports organisés. Notre gouvernement sait à quel point la pratique régulière de diverses activités physiques, de sport, de loisir et de plein air est importante pour la santé physique et mentale», a déclaré Isabelle Charest.
«Le sport et les loisirs permettent aux jeunes de s’intéresser encore davantage à l’école, a-t-elle ajouté. Nous entrons dans la dernière ligne droite avant la fin de l’année scolaire et c’est d’autant plus important que les élèves puissent bouger et socialiser pour réussir. C’est une source de motivation importante pour plusieurs élèves. J’espère que cette annonce viendra mettre un baume sur cette année qui a été difficile pour plusieurs. Il ne faut surtout pas lâcher.»
Le milieu sportif encouragé
Réagissant au plan de relance du sport au Québec, l’organisme Sports Québec, le Réseau du sport étudiant du Québec (RSEQ) ainsi que l’Association québécoise du loisir municipal se sont dits encouragés par cette annonce.
«Ce sont des nouvelles encourageantes pour le milieu sportif québécois. Avec nos membres et partenaires, notre mission était de tout mettre en œuvre afin de favoriser une reprise sécuritaire du sport organisé pour un plus grand nombre de jeunes possibles à travers le Québec. Nous croyons d’ailleurs que la reprise de l’entraînement organisé contribuera à leur bien-être mental et physique», a expliqué Julie Gosselin, présidente de Sports Québec.
«Ce qui est réjouissant également pour nous c’est de savoir qu’un plan est en place et que des assouplissements viendront graduellement et à court terme. Ainsi, nos membres peuvent mieux planifier, organiser et communiquer les prochaines étapes de leurs activités en conséquence. La balle est maintenant dans le camp de tous les intervenants du sport organisé au Québec, de démontrer à la santé publique que cette reprise sera faite de manière efficace et durable.»
Même son de cloche du côté de Gustave Roel, président-directeur général du RSEQ. «Nous croyons fermement que les jeunes sportifs du Québec peuvent contribuer largement à l’application des consignes dans le but d’adopter une éthique sanitaire impeccable dans un environnement sécuritaire. Nous sommes plus que confiants du rôle que les jeunes peuvent jouer afin de lutter contre la COVID-19 et nous sommes persuadés qu’ils font partie de la solution.»