ÉDUCATION. Dans le cadre d’une soirée d’information virtuelle, le Centre de services scolaire des Chênes (CSSDC) a présenté le plan du terrain de la nouvelle école secondaire, tout en partageant l’échéancier prévisionnel du projet.
L’école secondaire sera construite dans le secteur Saint-Nicéphore, plus précisément où l’on retrouve un boisé derrière l’école l’Orée-des-Bois et le parc Boisbriand. Le CSSDC compte y accueillir un total de 1256 élèves.
«On veut vous rassurer sur notre conscience environnementale. [L’école] est située dans un secteur boisé. On a diminué l’impact environnemental en lien avec la construction. Quand on parle d’une école secondaire, ce n’est pas une petite maison. Une école secondaire, ça prend de la place. Ça va rester une très grosse bâtisse», a exprimé le directeur général Lucien Maltais.
Lors de la rencontre virtuelle, le directeur du service des ressources matérielles, Yves Gendron, a présenté différents plans afin de faire le point sur le déboisement. «Il faut savoir que le lot complet est un lot de 402 600 m². On vient prendre une petite partie pour l’école. Le terrain représente 55 000 m², ce qui représente 13,6 % du lot global», a-t-il indiqué.
«Sur le déboisement global, on en déboise 25 550 m², ce qui représente 6,3% du massif forestier», a-t-il ajouté.
L’établissement scolaire et le terrain de soccer seront des zones déboisées. Quant au stationnement et au débarcadère, l’endroit est déjà dépourvu de feuillus. «On veut conserver les arbres plus matures en arrière de l’école et sur la place publique. Au besoin, il y aura un reboisement à certaines places.»
Des zones boisées seront protégées, chaque côté de l’école. «C’est sûr qu’on va s’assurer que les bandes boisées soient conservées [lors des travaux de construction]. On est très sensible à ça. Le gérant de chantier le sait parfaitement», a assuré M. Gendron.
Philippe Mercure, directeur au service de développement et des relations avec le milieu à la Ville de Drummondville, a renchéri : «Présentement, les bandes boisées ont été indiquées sur le terrain par des fanions. Elle a été arpentée. Toutes nos équipes sont en validation pour s’assurer qu’elles sont aux bonnes places.»
Soulignons que les zones humides ont été prises en compte lors de la délimitation du terrain. «Les zones foncées sont les zones humides qui ont été répertoriées à l’intérieur du terrain. On a fait les études environnementales, notamment, sur la caractérisation des sols et la validation des milieux humides. Toutes ces études-là nous ont permis de faire la demande du certificat d’autorisation au ministère de l’Environnement», a affirmé M. Gendron.
À propos de la zone humide qui est située en arrière de l’école, le CSSDC confirme qu’elle sera protégée.
Échéancier
L’abattage des arbres est prévu à la fin mars. «Pour avoir une ouverture d’école en 2024, il faut bientôt procéder à l’abattage avant la nidification des oiseaux. La nidification se fait à partir de la fin mars jusqu’au début avril. C’est une plage qu’on doit avoir en tête, sinon ça retarde notre projet d’une année», a soutenu M. Gendron.
Si tout se passe bien, les travaux devraient débuter à l’été 2021 pour se terminer en automne 2023. «Étant donné que c’est un gros chantier, il risque d’avoir peut-être des retards. On se donne une marge de manœuvre. Il faut savoir qu’une fois l’école est construite, il faut la meubler. On vise une rentrée scolaire août 2024», a-t-il expliqué.
Manque de place
La construction de la nouvelle école secondaire a pour objectif de répondre à un besoin spécifique : le manque de place. «En 2019-2020, on a mis 15 classes modulaires à Jean-Raimbault. On a ajouté six classes modulaires à La Poudrière. En 2020-2021, on parle de 15 classes modulaires à Marie-Rivier. L’an prochain, on prévoit mettre 23 classes modulaires à La Poudrière. Vous comprendrez qu’on n’est pas dans une situation idéale. Nos besoins sont grands», a mentionné M. Maltais.
Le CSSDC rappelle que les plans présentés à la population sont «pas mal définitifs». «On a travaillé avec la Ville. Les plans ont changé en fonction de la sécurité, la circulation, les milieux humides et du parc. Il y a plusieurs paramètres qui ont été évalués pour arriver à ce résultat», a spécifié M. Gendron.
Pour le moment, le projet est en cours d’approbation de la part du ministère de l’Éducation, mais le CSSDC reste confiant pour la suite des démarches.