SPORTS DE COMBAT. Les représentants des six fédérations québécoises de sports de combat demandent aux instances gouvernementales de permettre la reprise des activités sportives organisées au plus tard le 22 mars prochain.
Voyant d’un bon œil les assouplissements prévus par le gouvernement pour la pratique de certaines activités sportives après la semaine de relâche, le regroupement des sports de combat reconnus du Québec ne veut pas figurer parmi les grands oubliés du déconfinement. Cette coalition réunit les fédérations de boxe, de judo, de karaté, de kickboxing, de lutte et de taekwondo.
«Nos fédérations permettent aux jeunes athlètes de pratiquer leur sport dans un cadre sécuritaire et contrôlé. Nous avons travaillé à développer des plans de gestion de risque afin de minimiser les possibilités de propagation du virus. Les protocoles proposés par nos fédérations, comme toutes les fédérations sportives d’ailleurs, comportent entre autres des mesures pour s’assurer de ne pas avoir de rassemblements avant, pendant ou après la pratique du sport», a souligné Patrick Kearney, président de Judo Québec et porte-parole du regroupement.
Ce dernier a rappelé que selon le registre des éclosions du ministère de la Santé, on dénombre seulement 44 éclosions de COVID-19 dans les activités sportives entre septembre et février, contre 4863 dans les milieux de travail.
«Force est d’admettre que la pratique du sport constitue un faible risque de propagation du virus et offre la possibilité pour les jeunes de pratiquer une activité sportive dans un milieu supervisé et sécuritaire. Le 22 mars nous apparaît donc un moment opportun à une reprise sécuritaire des sports fédérés, puisqu’il permet un délai de deux semaines suivant le retour de la relâche. Quatorze jours plus tard, les effets du congé scolaire devraient être atténués et c’est pourquoi nous croyons que le sport fédéré devrait pouvoir reprendre ses activités avec la mise en place de mesures visant la sécurité des membres», a indiqué Patrick Kearney.
Selon le regroupement, la relance des activités sportives organisées s’avère essentielle pour préserver la santé mentale des jeunes.
«L’isolement et la détresse qu’ils vivent deviennent de plus en plus problématiques et risquent d’avoir de fâcheuses conséquences. Nous croyons donc qu’il faut agir rapidement pour le bien-être de nos jeunes. En cette période de pandémie, nous sommes prêts à offrir un cadre sécuritaire qui permettra la reprise des activités sportives organisées», a conclu le porte-parole du regroupement des sports de combat. (JH)