Tennis Québec demande la réouverture des centres de tennis

Tennis Québec demande la réouverture des centres de tennis
(Photo : Glen Carrie, Unsplash)

TENNIS. L’annonce du premier ministre François Legault, le 16 février, concernant l’ouverture des piscines et arénas pour les bulles familiales, n’a pas fait que des heureux. Chez Tennis Québec, on aurait espéré que les centres de tennis puissent eux aussi ouvrir de nouveau leurs portes selon les mêmes conditions que les piscines et arénas. Chez nous, la coordonnatrice de l’Association de tennis de Drummondville, Anne Veillette supporte les démarches de la fédération, qui visent à permettre l’ouverture des centres.

Dans un communiqué de presse, la fédération ne cache pas sa déception et même sa frustration quant à leur exclusion des réouvertures prévues pour la pratique de sports. «C’est avec stupéfaction, voire aberration, que Tennis Québec a pris connaissance des nouvelles directives que le gouvernement du Québec entend mettre en application à compter du 26 février prochain. […] Au nom de la grande communauté du tennis au Québec, la Fédération ne saurait cautionner une telle approche arbitraire et se doit donc d’exprimer, en des termes non équivoques, son incrédulité, son insatisfaction et même son grand désarroi face à une décision aussi injuste», est-il indiqué dans le communiqué.

La fédération a demandé formellement «aux instances gouvernementales et la Santé publique de revoir leur décision et d’octroyer à toutes les activités sportives et de loisir intérieures représentant un risque équivalent le même statut.» Tennis Québec fait, à l’heure actuelle, des représentations auprès du gouvernement afin de faire valoir ses arguments. La fédération est à la recherche de réponses qui expliqueraient leur exclusion des réouvertures sportives.

Incompréhension

À Drummondville, Anne Veillette se demande, elle aussi, pourquoi les complexes de tennis ne peuvent pas ouvrir. «On a été ouverts durant toute la période des Fêtes et on n’a eu aucune éclosion dans aucun centre de tennis de la province. On a de la difficulté à comprendre pourquoi le tennis reste interdit à partir du 26 février. Le gouvernement a permis des activités à la semaine de relâche pour aider les familles, mais pas le tennis, qui se pratique bien en famille», a commenté Mme Veillette.

Anne Veillette de l’Association de tennis de Drummondville. (Photo : Archives – Ghyslain Bergeron)

Preuve que Tennis Québec était optimiste, un mémo avait été relayé aux centres membres indiquant de se préparer à leur réouverture, avant que le premier ministre en fasse l’annonce officielle lors de sa conférence de presse du 16 février.

Au club de tennis intérieur René-Verrier, des mesures strictes étaient en place pour éviter les contacts et risques de contagion. Des portes séparées et désignées pour les entrées et les sorties étaient identifiées, de même que pour les accès aux terrains. Les vestiaires et aires communes à l’étage étaient aussi inaccessibles. Le tennis surfait sur une belle vague de popularité avant la fermeture des centres en janvier dernier.

Malgré tout, la coordonnatrice préfère voir les choses du bon côté. Selon des informations, qui lui sont transmises par Tennis Québec, le dossier pourrait évoluer rapidement. «Ce que Tennis Québec m’a dit, c’est qu’ils sont en pourparlers. Ils s’attendent à avoir des réponses d’ici demain. La fédération est très proactive pour faire valoir nos droits. On ne s’est toujours pas fait donner une raison valable qui justifie notre fermeture à partir du 26 février. On ne peut qu’être optimiste, on y croit tellement qu’on devrait rouvrir. C’est peut-être juste qu’ils ont passé tout droit. Ils ont tellement de choses auxquelles penser qu’ils ont pu nous oublier. Je souhaite que ce soit ça», a conclu Anne Veillette.

À Drummondville, les cinq terrains intérieurs du Club René-Verrier deviendraient accessibles si le gouvernement choisissait de revenir sur sa décision en permettant l’ouverture des centres dès le 26 février.

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