COVID-19. Même si le portrait épidémiologique est en constante amélioration et s’avère encourageant en Mauricie et au Centre-du-Québec, d’autres facteurs demeurent préoccupants, ce qui explique le maintien de la région en zone rouge.
Selon le CIUSSS de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec, l’un de ces facteurs est la fragilité encore marquée du réseau de la santé. De fait, l’École nationale de police, un centre d’hébergement alternatif où l’on soigne des adultes atteints de la COVID-19, demeure passablement achalandée avec un taux d’occupation de 79 %.
La vaccination qui se fait au ralenti en raison des livraisons restreintes de vaccins, notamment auprès des populations vulnérables, dont les résidences privées pour aînés, est un autre élément qui pèse dans la balance.
Les autorités sanitaires s’inquiètent aussi de la présence de variants du virus, qui pourraient occasionner une flambée de cas, selon les experts. «Les variants seraient effectivement plus contagieux et se propageraient plus rapidement, augmentant les risques d’éclosions», est-il écrit dans une publication Facebook du CIUSSS MCQ.
Enfin, avec l’arrivée prochaine de la relâche, les autorités craignent un nombre élevé de déplacements interrégionaux.
Rappelons qu’hier, le gouvernement du Québec a autorisé la réouverture des cinémas en zone rouge dès le 26 février. Les sports intérieurs, en bulle familiale ou à deux personnes, seront aussi permis à partir de cette date. Les activités extérieures pourront également se faire en groupe de huit personnes en zone rouge au lieu de quatre personnes.
Enfin, notons que le couvre-feu de 20 h demeure en vigueur.