COVID-19. Constatant un relâchement des mesures sanitaires à proximité des écoles secondaires, la Ville de Drummondville demande aux jeunes de ne pas faire d’attroupements.
La Ville rapporte que cette problématique est présente à l’arrivée et à la sortie des classes ainsi que sur l’heure du dîner, alors que certains adolescents se regroupent à l’extérieur.
«On doit se permettre de faire un rappel à l’ordre à nos jeunes, même aux adultes ou à toute personne qu’on côtoie. Nos jeunes sont très bons dans l’ensemble, mais on a quand même un message à passer parce que ce qu’on constate présentement à l’extérieur des cours d’école, il y a un message qui ne passe pas», a indiqué le coordonnateur de l’Organisation municipale de sécurité civile de Drummondville, Yves Beaurivage, en conférence de presse vendredi.
La situation préoccupe la Ville alors qu’une vingtaine d’écoles ont répertorié au moins un cas de COVID-19. «Il faut leur faire comprendre que ce n’est pas toujours pour leur propre sécurité. Les jeunes pensent que ce virus fait plus de dommages chez les personnes âgées, mais il ne faut pas oublier que le virus ne se déplace pas tout seul», mentionne M. Beaurivage.
La Sûreté du Québec (SQ) rehaussera la surveillance aux abords des établissements scolaires de niveau secondaire pour s’assurer du respect des règles sanitaires en lien avec la distanciation physique et le port d’un masque de procédure.
Par ailleurs, la Ville a rendu disponibles 70 places assises à la bibliothèque publique pour permettre aux jeunes d’y étudier. Depuis lundi, moins d’une quinzaine de jeunes s’y sont rendus. «Il y en a environ trois ou quatre par jour. Il faut dire que la session au cégep vient de recommencer, tout comme l’université», fait savoir le directeur général de la Ville de Drummondville, Francis Adam.
Lieux publics
La Ville demande à la population d’être prudente dans les lieux publics, notamment les patinoires extérieures. «Nos patinoires extérieures sont convoitées. C’est ce qu’on demande aux gens de sortir dehors, mais il y a des règles à suivre», insiste Yves Beaurivage.
«Lorsqu’on arrive et que la capacité est atteinte sur la patinoire, on devrait attendre ou essayer de trouver une autre patinoire. Il y en a une vingtaine sur le territoire. Lorsqu’on entre dans le chalet des patinoires, c’est de courte durée. C’est pour mettre les patins ou se réchauffer rapidement», ajoute-t-il.
Quant à la promenade Rivia, la Ville demande aux automobilistes qui veulent s’y rendre d’utiliser les espaces de stationnement situés à proximité, comme le stationnement place d’Armes ou celui du parc des Voltigeurs. Le stationnement du Barrage, sur la rue du Pont, est aussi une alternative si le stationnement principal est bondé.
Comme la promenade est très fréquentée, la Ville réitère de garder une distance de deux mètres, de circuler en bulle familiale et d’éviter les attroupements. Pour une deuxième fin de semaine consécutive, le pont Curé-Marchand sera fermé à la circulation automobile. Cette mesure est effective du vendredi, 18h, au dimanche, 18h.
Bien que l’hôtel de ville demeure ouvert au public, les citoyens doivent privilégier le recours à des moyens de communication à distance pour entrer en contact avec l’organisation municipale. «Près de 300 citoyens se sont présentés à l’hôtel de ville au cours des deux dernières semaines. On a évalué qu’il y en a 200 pour qui on aurait pu répondre en ligne ou par téléphone», soutient le directeur général de la Ville.
Quant au service de transport en commun, celui-ci demeure maintenu, étant utilisé par des travailleurs essentiels durant le couvre-feu. «Du 15 au 21 janvier inclusivement, considérant que les 16 et 17 janvier le service de transport en commun s’est terminé à 18h puisque c’était le week-end, il y a eu 217 passagers dans nos différentes lignes après 20h», indique M. Adam.
Transmission communautaire
La transmission communautaire étant toujours présente à Drummondville, le maire de Drummondville appelle au respect des consignes sanitaire.
«Nous notons une timide amélioration de la situation, mais celle-ci demeure préoccupante. Je rappelle que nous sommes en zone rouge avec un couvre-feu applicable de 20 h à 5 h. Nous semblons être sur la bonne voie. Il ne faut surtout pas relâcher nos efforts. À ce titre, je tiens à féliciter la très grande majorité de la population qui s’astreint au couvre-feu et respecte les consignes», affirme Alain Carrier.
Par ailleurs, la Ville n’était pas en mesure de divulguer le nombre de constats d’infraction remis par les policiers de la SQ pour non-respect du couvre-feu depuis son entrée en vigueur sur son territoire.